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EURO 2016: Daniel Sturridge sauve l'Angleterre

Dans un derby britannique plus apaisé que prévu, l’Angleterre a signé sa première victoire dans cet Euro 2016 face à son voisin gallois (2-1). Menés 1-0 à la pause, les hommes de Roy Hodgson ont renversé la tendance en deuxième période, Sturridge donnant la victoire aux siens dans les arrêts de jeu. Auteurs auparavant d’un nul frustrant face à la Russie (1-1), les Anglais prennent la tête du groupe B, juste devant les Gallois et les Slovaques, vainqueurs la veille des Russes (2-1).
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Daniel Sturridge félicité par ses coéquipiers anglais (PAUL ELLIS / AFP)

Si Gareth Bale a bien tenté d’attiser un feu qui n’a pas forcément lieu d’être, à coups de déclarations incisives, la bataille fratricide tant attendue n’a eu lieu ni sur le terrain, ni fort heureusement, en dehors. Les autorités françaises avaient pourtant classé ce match dans la catégorie « risquée », mais la très forte présence policière, les mesures sur la vente d’alcool et aussi l’union sacrée entre supporteurs gallois et anglais face à leurs homologues russes a permis d’éviter de nouveaux incidents.

Un match viril, mais fair-play

« D'habitude, Gallois et Anglais ne s'aiment pas beaucoup mais là on est unis contre les Russes!", avait ainsi indiqué un supporter anglais avant le match. En tribunes, l’ambiance était même plutôt festive, chants anglais et gallois se répondant gentiment. Le Stade Bollaert a même eu droit à un superbe « God Save The Queen » en cours de match sans trop de sifflets gallois… Et il en a été de même pour le « Hen Wlad fy Nhadau » gallois. Le fair-play n’est-il pas britannique ? 

Sur le terrain, le fair-play était aussi présent qu’en tribunes, même si les contacts restaient virils. Contraints d’aller chercher les trois précieux points de la victoire, les Anglais ont montré un visage plus offensif, et pris l’ascendant de la rencontre malgré un faux rythme entretenu par les Gallois. Il y a bien eu une tête cadrée de Cahill sur un bon coup franc de Rooney des 25 mètres (25e), mais le gardien Hennessey et sa défense ont bien tenu.

Le coaching gagnant de Roy Hodgson

Et alors que les deux équipes pensaient rejoindre tranquillement les vestiaires sur un score de parité, Gareth Bale a trouvé la faille sur un puissant coup franc de près de 30 mètres, mal négocié par Hart (42e). Menés contre le cours du jeu, les Anglais ont toutefois apprécié la pause. Roy Hodgson en a surtout profité pour revoir son dispositif tactique en sortant Kane par Vardy, et Sterling par Sturridge. Même si dans le jeu, il n’y a pas eu d’effet notoire immédiat, le coaching du tacticien anglais s’est révélé payant à la 56e minute, Vardy permettant à l’Angleterre de revenir au score (1-1) à la suite d’un centre de Sturridge. 


Si les Gallois pensaient que le but était entaché d’un hors-jeu, il semblait bien que l’arbitre M. Felix Brych avait eu raison de le valider, le capitaine des Dragons, Ashley Williams ayant intentionnellement repoussé le ballon. Plus libérés, les attaquants anglais ont alors pris d’assaut les cages adverses. Les protégés de Chris Coleman ont bien montré que le fighting spirit était tout autant gallois qu’anglais en repoussant de nombreuses occasions, mais dans les arrêts de jeu, Sturridge a finalement donné la victoire si précieuse à l’Angleterre (2-1).

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