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Euro-2016 : des supporters russes vont être expulsés de France

Des supporters russes contrôlés mardi dans le sud de la France vont être expulsés du pays, car ils sont soupçonnés de présenter une menace à l'ordre public après les incidents survenus samedi en marge du match de l'Euro-2016 Angleterre-Russie à Marseille, ont indiqué les autorités à l'AFP. Six sont en voie d'expulsion, tandis que 35 autres refusent de quitter leur bus.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Des vérifications d'identité effectuées auprès de 29 supporters russes étaient en cours mardi matin dans un hôtel de Mandelieu-la-Napoule, où ils séjournaient près de Marseille. L'opération de contrôle n'est pas terminée, mais les autorités ont d'ores et déjà décidé de placer certains d'entre eux en centre de rétention en vue de leur expulsion du pays, ont précisé les autorités. Les contrôles d'identité effectués par la gendarmerie se font en coordination avec la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). Il s'agit notamment de vérifier si ces Russes font partie d'une liste de hooligans "dits à risque", a précisé François-Xavier Lauch, sous-préfet du département des Alpes-Maritimes. Les autorités ont indiqué que des "indices suffisamment précis" sur leur participation aux violences avaient permis d'engager ces procédures d'expulsion.

Les supporteurs contrôlés s'apprêtaient mardi matin à partir en autocar pour Lille, où leur équipe doit affronter celle de Slovaquie mercredi après-midi. De violents incidents ont éclaté tout au long du week-end à Marseille en marge d'Angleterre-Russie, impliquant notamment des supporters russes et anglais, mais aussi des Français. Dix personnes ont été jugées lundi à Marseille pour ces faits et ont été condamnées à des peines allant jusqu'à un an de prison ferme, mais aucun hooligan russe n'a été interpellé alors qu'ils semblent avoir déclenché les heurts avec les Anglais. Ces affrontements ont fait 35 blessés, quasiment tous anglais. Le plus grave était toujours lundi dans un état "critique" mais stable, selon le procureur de Marseille Brice Robin.

Deux collaboratrices du ministère russe de la Jeunesse et des Sports étaient par ailleurs entendues mardi dans les locaux de la gendarmerie de Mandelieu-la-Napoule (sud-est), où se trouvait toujours le car de supporters avec 35 Russes à son bord refusant d'être contrôlés.

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