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F1 - le Grand Prix de Bahreïn pourrait être repoussé

Le patron de la Formule 1 Bernie Ecclestone a affirmé dimanche que le Grand Prix de Bahreïn pourrait être couru à une date ultérieure si les manifestations antigouvernementales dans ce pays devaient contraindre les organisateurs à la repousser.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

"Je n'ai pas parlé au prince héritier, cheikh Salman Ben Hamad Al-Khalifa, ce matin (dimanche), aussi je ne sais pas ce qui se passe là-bas. Mais si  quelqu'un peut dénouer la situation, c'est lui", a déclaré le patron de la F1. "Il décidera si nous serons en sécurité là-bas ou non", a-t-il dit.  "Attendons mardi pour savoir si le Grand Prix va avoir lieu avant de décider  quoi faire. Peut-être nous pourrions repousser Bahreïn ou le courir plus tard  dans l'année".

Bernie Ecclestone a exclu que le GP d'ouverture puisse se dérouler dans un  autre pays le 13 mars, expliquant que les délais étaient trop courts pour qu'un  autre organisateur puisse s'insérer dans le calendrier. "Espérons que les  choses se passeront comme prévu". Les courses de la série GP2 (antichambre de la F1), qui devaient se  dérouler la semaine dernière sur le circuit de Sakhir à Bahreïn, ont été  annulées en raison des protestations antigouvernementales. La répression des manifestations a fait six morts et des dizaines de  blessés ce petit royaume du Golfe à majorité chiite et gouverné par une  dynastie sunnite. Le prince héritier a proposé dimanche d'ouvrir le dialogue  avec l'opposition.

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