Favre: des "France" pour "plonger ves d'autres objectifs"
Que représentent ces Championnats de France ?
Jacques Favre: "C'est une étape pour les Championnats du monde à Kazan et une étape pour les jeux Olympiques de Rio. On a calculé, on sera à 493 jours de Rio et à 125 jours de Kazan. J'ai fait mettre à la Fédération française un petit compteur qui décompte les jours qui nous séparent de Rio et de Kazan. On l'a en tête, c'est évident. On est tous plongé dedans".
Avez-vous déjà fixé des objectifs pour ces Mondiaux ?
J.F.: "Oui. Deux à quatre titres, 5 à 7 médailles. Les indicateurs sont au vert. Si on regarde les rankings, ce qu'il s'est passé les trois premiers mois, le retour des leaders, on a de quoi faire. Et si on ne le fait pas, tant pis, on se fera gronder mais on assumera ! J'en ai beaucoup discuté avec Romain Barnier, Fabrice Pellerin, Patrice Cassagne (en charge de la natation course), les nageurs sont dans la ligne de ce qui avait été prévu. Oui, 2014 était un creux mais ils l'avaient tous dit. On sent qu'en ce début 2015, ils ont basculé dans le mode Rio. Ils y sont. Ça va passer par une sélection à Limoges, par Kazan mais on est tous entrés dans une stratégie de combat et on est tous partis"
A quoi ressemble la natation française aujourd'hui ?
J.F.: "Depuis le début de l'année, on est revenu dans une notion de sport de combat, de confrontation comme on a pu le voir sur les étapes de la Golden Tour. Ça nous permet de nous échapper de ces critères, de ces temps de référence qui sont un peu artificiels. On montre qu'on est une natation adulte. Surtout chez les garçons. Entre celui qui est parti aux États-Unis, celui qui se pose des questions, celui qui part en Australie... Tous sont partis partout, dans tous les sens mais j'ai l'impression qu'ils se sont remis dans le bon ordre de marche après les championnats de France de Montpellier en petit bassin (en novembre dernier). Je voudrais qu'on sorte de l'idée qu'on est "Manaudou-dépendant". Des leaders reviennent comme Agnel, Lacourt. A un moment donné, il faut qu'on avance et qu'on sorte de ça. Et pour les filles, une énergie s'est créée à Doha (Mondiaux en petit bassin en décembre), l'objectif est de leur créer une histoire commune comme on l'a fait avec les garçons".
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