Cet article date de plus de treize ans.

Federer attaque proprement

Roger Federer (N.3) a bien entamé son tournoi en s’offrant le scalp de Feliciano Lopez (6-3, 6-4, 7-6(3)). Le Suisse, vainqueur en 2009, a semblé parfaitement s’acclimater des conditions de jeu très rapides. Devant un public français acquis à sa cause, le sextuple lauréat de Wimbledon a plutôt convaincu face au gaucher espagnol toujours dangereux.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Roger Federer a passé un bon examen d’espagnol sur le Central de la Porte d’Auteuil ce lundi. Battu en quarts de finale par Robin Soderling l’année passée, l’ancien numéro 1 mondial s’est montré solide tout au long des deux premiers sets gagnés 6-3, 6-4 en un peu plus d’une heure. Plus constant que le Madrilène, négociant mieux les points clefs, Federer a également régalé de quelques coups droits fusants et de quelques accélérations de revers bien senties ses fans parisiens. 

Offensif et décontracté

L’Helvète underground a davantage souffert pour conclure la troisième manche. Lopez a bien servi et il a fait montre de talent pour inquiéter son rival et le pousser au jeu décisif. Dans ce tie break, l’homme aux 16 titres en Grand Chelem a haussé d’un rien son niveau de jeu tandis que son adversaire s’est un tantinet crispé. Cela a suffi pour que Federer se détache rapidement (5-1) pour finalement conclure le set 7-3 sur un 12e ace. Logique implacable de la loi du plus fort.

« Je suis content de gagner en trois sets. J’ai moins de pression cette année parce que j’ai déjà remporté le tournoi et que je ne suis plus tenant du titre. C’est bien d’être dans cette position ». Interrogé sur son prochain tour par Cédric Pioline à l’issue du match, Roger Federer a avoué son ignorance totale : « Je ne connais pas Maxime Teixeira, mon adversaire au 2e tour. Ce n’est jamais facile de rencontrer un joueur qu’on ne connaît pas. Je pense que je vais mettre un bon set pour m’adapter ».

Voir la video

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.