Federer lâche Bercy et son trône
"Je ne vais pas à Paris, c'est trop pour moi", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Bâle après son échec en finale. "Je l'ai déjà dit à Guy Forget (le directeur du tournoi, Ndlr). J'ai quelques petites douleurs tenaces que je veux soigner. Je ne veux prendre aucun risque pour Londres." Cela signifie que Federer tire un trait sur la place de N.1 mondial, qu'il n'occupera plus à partir du 5 novembre et qui reviendra au Serbe Novak Djokovic.
Le Suisse avait besoin de s'imposer à Bâle, Paris et au Masters pour la conserver. "J'ai essayé de me décider hier (samedi) et encore aujourd'hui. J'ai besoin de temps pour me préparer correctement pour Londres", a-t-il ajouté. "Manquer Paris est décevant. Je me souviens combien c'était génial de remporter le titre là-bas il y a un an. C'était l'une des meilleures semaines de ma vie. Je ne veux tromper personne, mais c'était une décision de dernière minute, a-t-il dit. Mais c'était la seule décision possible si je veux faire un bon Masters." Même en cas de succès en Suisse, Federer avait prévu de renoncer comme Nadal l'a fait jeudi. Heureusement, il reste les Djokovic, Murray et Tsonga pour enflammer le POPB. En tout cas, ce n'est pas encore cette année que le tenant du titre à Bercy conservera son trophée.
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