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Federer se promène sur le Central

Roger Federer n'a eu aucun mal à se défaire de l'Espagnol Pablo Carreño-Busta au 1er tour de Roland-Garros en 1h20 de jeu (6-2, 6-2, 6-3). Même s'il a peu joué sur terre battue cette saison, le numéro 3 mondial a prouvé qu'il faudrait encore compter sur lui cette année à Roland-Garros.
Article rédigé par franceinfo
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Roger Federer (PATRICK KOVARIK / AFP)

Roger Federer est bien à Paris pour chasser un 18e titre du Grand Chelem. Sur les terres du roi Nadal, le Suisse a effectué un premier match sérieux. Parfois dilettante sur ses matches inauguraux Porte d'Auteuil, à l'image du set qu'il a laissé à Ungur et Mahut lors des 2e et 3e tour l'an passé, le numéro 3 mondial a pris son adversaire espagnol à la gorge dès les premiers échanges. Finalement, cette rencontre n'aura été qu'un tour de chauffe d'1h20 pour "Rodgeur". Quatre-vingt minutes durant lesquelles le Suisse a rassuré sur son niveau de jeu. En pause durant deux mois, l'Helvète n'a joué que sept matches sur terre battue cette saison. Eliminé en 8e à Madrid par Nishikori, il s'était lourdement incliné en finale à Rome face à Nadal il y a 15 jours. 

Un Federer sérieux

Si Pablo Carreño-Busta, 21 ans, n'est que 166e au classement ATP, il a remporté sept tournois Futures consécutifs cette saison. Une opposition à prendre au sérieux, donc. Ce qu'a fait Federer. En breakant l'Ibère d'entrée, l'ancien numéro 1 mondial a montré les muscles. Pour ne plus les cacher. Largement au dessus, le vainqueur de Roland-Garros 2009 a étalé toute sa palette offensive. Placé dans une moitié de tableau dégagé, l'homme aux sept couronnes à Wimbledon affrontera un autre qualifié au 2e tour avant une éventuelle rencontre avec Julien Benneteau. De quoi envisager l'avenir avec sérénité.

Mais si le Suisse a passé une bonne après-midi, il n'a pu s'empêcher de réaffirmer après le match son peu de goût pour jouer le dimanche à la Porte d'Auteuil. "Je me souviens qu'ils m'avaient d'une certaine façon forcé à jouer le dimanche il y a quelques années pour promouvoir leur truc", a-t-il dit. L'ancien n°1 mondial n'en a pas moins fait contre mauvaise fortune bon coeur. "Cette fois", a-t-il dit, "je leur ai dit que s'ils voulaient que je joue le dimanche, je serais d'accord. Ils en ont immédiatement profité."

Vidéo: Federer: "Je suis de nouveau en forme"

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