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"Demain le sport" : le plaidoyer de Marie-José Pérec pour plus de sport dans le quotidien des Français

Chaque jour, une idée pour le sport de demain. Dans le prolongement de "Demain le sport", événement organisé par Radio France, l'Equipe et France Télévisions à la Maison de la Radio et de la Musique, une championne ou un champion nous donne son idée pour le sport de demain en partenariat avec les Etoiles du sport.
Article rédigé par Fabrice Rigobert, franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Marie-José Pérec, triple championne olympique et double championne du monde d'athlétisme, était l'invitée du festival Demain le sport, organisé par franceinfo, avec France Télévisions et L'Equipe, à la Maison de la Radio et de la Musique. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

A deux ans des Jeux olympiques de Paris, il est nécessaire d'entendre les championnes et les champions parler performance, environnement, santé, éducation. Marie-José Pérec, triple championne olympique en athlétisme, souhaite favoriser le développement du sport pour tous. Elle l'affirme au micro de franceinfo. 

>> "Nous ne sommes pas une nation sportive, ni compétitive", selon la championne olympique Marie-José Perec

franceinfo : avant les JO de Paris 2024, quel est votre souhait pour la France et les Français ?

Marie-José Pérec :
Lorsque l'on a eu l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques en France, je pense que nous, les sportifs, on pensait que l'héritage numéro un serait que les gens soient bien dans leur corps, bien dans leur tête, en faisant justement une petite activité physique. On se rend compte qu'on n'est pas très loin des Jeux, et pour l'instant, les choses ne se sont pas encore transformées comme on l'avait rêvé. Comme nous sommes des sportifs et que l'on est beaucoup plus optimiste que pessimiste, on espère qu'on va rattraper ce temps là et que même si ce n'est pas pour 2024 on va réussir à faire changer les choses. 

Comment faire évoluer les mentalités?

Le mercredi, je vois des parents qui prennent le temps d'accompagner leurs enfants à leurs activités physiques. Les clubs devrait peut être proposer aux accompagnants une activité plutôt que de les voir rester sur le bord du terrain. Je pense qu'il y a beaucoup de solutions et ça peut être des choses simples.

On ne parle pas de sport de haut niveau, ça peut être de la marche tout simplement?

Les gens qui n'aiment pas le sport, qui pensent que ce n'est pas pour eux, il ne faut pas aller leur parler de sport de haut niveau. Il faut vraiment leur parler de marche, de faire du vélo, des étirements... Lorsqu'on discute avec les gens qui n'ont pas l'habitude, on leur propose, par exemple, de prendre un ascenseur à la place des escaliers. Si vous prenez le métro, arrêtez-vous une ou deux stations avant, partez un peu plus tôt ou prenez le vélo si vous aimez le vélo, ou alors prenez le bus, mais arrêtez-vous deux ou trois arrêts plus tôt. Moi, je pense qu'on peut démarrer vraiment, tout doucement et puis prendre goût, ressentir que cette activité sportive nous fait du bien, physiquement et mentalement. Ce sont des petites choses.

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