Chantage à la "sextape" : Benzema "n'a absolument rien à se reprocher", selon son avocat
L'attaquant des Bleus et du Real Madrid a été placé en garde à vue mercredi dans cette affaire.
En garde à vue, mais "heureux". Karim Benzema, entendu par la police judiciaire de Versailles (Yvelines) mercredi 4 novembre dans l'affaire de chantage présumé à la sextape contre son coéquipier chez les Bleus Mathieu Valbuena, est ravi de s'expliquer, a affirmé son avocat.
L'attaquant français du Real Madrid entend "mettre un terme au plus tôt à la polémique née de cette affaire dans laquelle il n'a pris aucune part", a ainsi déclaré Me Sylvain Cormier. "A l'évocation de son nom par la presse, Karim Benzema a immédiatement fait savoir au juge d'instruction" qu'il se tenait "à la disposition des enquêteurs", a poursuivi le conseil du joueur. "C'est donc naturellement qu'il a répondu à la convocation de ces derniers."
"Conseil amical" ou "coup de pression" ?
"Il est là pour répondre naturellement à leurs questions", a ensuite souligné l'avocat à la presse devant l'hôtel de police de Versailles, refusant toutefois de préciser "comment ça s'est passé et comment ça se passera". "Karim Benzema n'a absolument rien à se reprocher", il "est heureux, même satisfait, de pouvoir finalement mettre fin à cette pénible polémique", a ajouté Me Cormier.
Au cœur de l'enquête se trouve une vidéo intime dans laquelle apparaît Mathieu Valbuena, subtilisée par des escrocs qui ont ensuite tenté de faire chanter le joueur. Ces trois hommes ont été mis en examen et écroués. Or, selon une source proche de l'enquête, Benzema a évoqué cette vidéo en tête-à-tête avec son coéquipier Valbuena le 5 octobre, lors d'un rassemblement de l'équipe de France au centre d'entraînement de Clairefontaine, avant les matchs contre l'Arménie et le Danemark.
Les enquêteurs cherchent à déterminer s'il s'agissait là "d'un simple conseil amical visant à sortir au plus vite de cette histoire, ou d'un coup de pression pour le forcer à payer", a affirmé cette source.
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