Affaire Luis Rubiales : la suspension de l'ancien président de la Fédération espagnole confirmée par la Fifa
Le recours de Luis Rubiales n'a pas été entendu. La Fifa a confirmé, vendredi 26 janvier, la suspension pour trois ans de toute activité liée au football de l'ex-patron de la fédération espagnole Luis Rubiales, qui avait embrassé par surprise sur la bouche la joueuse Jenni Hermoso après la victoire de la Roja en finale de Coupe du monde, fin août.
"Après avoir analysé les arguments qui lui ont été présentés", le comité d'appel de la Fifa "a décidé de rejeter" le recours de Luis Rubiales "et de confirmer la sanction" qui lui a été "imposée", a annoncé l'instance sportive dans un communiqué. Cette décision peut faire l'objet d'un nouvel appel "devant le Tribunal arbitral du sport", précise cependant la Fifa, qui se dit résolue "à protéger l'intégrité de toutes les personnes et à veiller à ce que les règles de base d'une conduite décente soient respectées".
L'instance du football international avait annoncé le 30 octobre la suspension pour trois ans de toute activité liée au football de l'ex-homme fort du football espagnol, initialement suspendu pour une période provisoire de 90 jours.
Demande de renvoi en justice par le juge
Cette nouvelle intervient au lendemain d'une autre décision de l'affaire, cette fois de la justice espagnole. Le juge chargé de l'enquête sur le scandale a demandé, jeudi 25 janvier, le renvoi en justice de l'ex-patron du football espagnol. Cette décision peut toutefois encore faire l'objet d'un appel et ne garantit pas que Luis Rubiales comparaîtra devant un tribunal.
Selon le magistrat qui a conclu son instruction, le baiser à la numéro 10 de l'équipe d'Espagne après sa victoire en Coupe du Monde, n'a "pas été consenti" et était "une initiative unilatérale, faite par surprise", souligne le tribunal de l'Audience nationale. "Un baiser sur la bouche affecte la sphère de l'intimité relevant des relations sexuelles", ajoute-t-il dans un communiqué.
Ce juge - qui a inculpé Rubiales pour "agression sexuelle" et délit de "coercition" - ne précise pas dans son ordonnance les délits pour lesquels il doit être jugé car il reviendra au parquet de le faire avant l'ouverture d'un procès.
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