Angola : au moins 17 morts lors d'une bousculade dans un stade de foot
Le drame a eu lieu lorsque des fans ont tenté de pénétrer dans le stade, déjà plein, vendredi. Au moins 56 personnes ont été blessées.
Dix-sept personnes ont trouvé la mort dans une bousculade dans un stade au nord de l'Angola, à Uige, lors d'un match de football, vendredi 10 février. "Au cours de la rencontre, il y a eu une bousculade à l'entrée du stade du 4-Janvier, provoquant la mort de 17 personnes tandis que 56 personnes ont été blessées et transportées à l'hôpital", a déclaré le porte-parole de la police. Plusieurs enfants ont été tués. RFI évoque un bilan de 17 morts et 73 blessés, dont 5 graves.
Pelo menos 17 pessoas morreram em um tumulto na entrada de um estádio em Angola, que recebia o jogo Santa Rita X Recreativo do Libolo. RIP pic.twitter.com/h8nXZQRZkQ
— O Canto das Torcidas (@OCantoOficial) 11 février 2017
"Trois points et une fin tragique"
La police explique que des centaines de fans ont tenté de pénétrer dans le stade déjà plein, qui peut contenir 12 000 personnes. Le Recreativo do Libolo, qui se déplaçait au stade du 4-Janvier pour y affronter le Santa Rita, a décrit le drame sur son site internet (en portugais) sous le titre "Trois points et une fin tragique".
"Alors que, sur le terrain, les deux équipes s'affrontaient, les fans ont tenté d'entrer dans le stade pour voir le match. La porte a cédé sous la pression et 17 personnes ont trouvé la mort dans la bousculade. 59 autres personnes ont été blessées", raconte le Recreativo. "C'est une tragédie sans précédent dans le football angolais."
Tragedia en el fútbol de Angola. 17 muertos x una avalancha entre los hinchas Recreativo Do Libolo y Santa Rita. pic.twitter.com/kmh55cLHcO
— Fabián Taboada (@FabiTaboada) 10 février 2017
Les origines du drame à déterminer
Selon Angop, l'agence de presse officielle angolaise, le ministère des Sports a demandé à la fédération nationale de football et aux responsables locaux d'enquêter pour déterminer les causes de cette bousculade meurtrière et de "prendre les mesures nécessaires". Le président du club Santa Rita, qui jouait à domicile, a dénoncé une "faute grave" qu'aurait faite la police "en laissant la population s'approcher du stade".
"Beaucoup ne voulaient pas payer et ceux qui n'avaient pas de billet n'ont pas réussi à entrer. Et là a commencé la confusion. C'est très triste", a déclaré Pedro Nzolonzi à l'agence portugaise Lusa. Selon l'entraîneur de Santa Rita, Sergio Traguil, interrogé par le journal portugais Diario de Noticias, "aucune personne à l'intérieur du stade ne s'est aperçue de ce qui s'est passé à l'extérieur".
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