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Antoine Griezmann lâché par son sponsor Konami après une vidéo polémique

L'éditeur de jeux vidéo japonais Konami a décidé mercredi de rompre son contrat avec l'attaquant du Barça, après la réapparition d'une vidéo polémique de 2019.

Article rédigé par Louise Gerber, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Antoine Griezmann (FC Barcelone) lors du match de Liga contre Eibar. (PAU BARRENA / AFP)

Fin de contrat entre Antoine Griezmann et Konami. L'éditeur de jeux vidéo japonais Konami a annoncé jeudi 7 juillet annuler son contrat avec l'attaquant barcelonais. En cause : une vidéo des internationaux français Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé se moquant de salariés locaux lors de la tournée du Barça au Japon en 2019, réapparue il y a quelques jours.

Des "déclarations inacceptables"

"Konami Digital Entertainment estime que la discrimination de quelque nature que ce soit est inacceptable. Nous avions annoncé qu'Antoine Griezmann devenait notre ambassadeur de contenu Yu-Gi-Oh! mais, à la lumière des événements récents, nous avons décidé d'annuler le contrat", a déclaré jeudi l'éditeur de jeux vidéo japonais dans un communiqué"En ce qui concerne notre franchise eFootball PES, nous demanderons au FC Barcelone en tant que partenaire de club d'expliquer les détails de cette affaire et ses actions futures", a ajouté Konami.

Mercredi, Hiroshi Mikitani, le fondateur du site de vente en ligne et sponsor principal du FC Barcelone, Rakuten, s'était déclaré via son compte Twitter "désolé que les joueurs du FCB aient tenu des propos discriminatoires", précisant que "de telles déclarations (étaient) inacceptables".

Dans un tweet publié plus tôt dans la semaine, Griezmann, comme son coéquipier Dembélé, s'est défendu d'avoir tenu des propos discriminatoires, soulignant s'être "toujours engagé contre toute forme de discrimination".

C'est un gros coup pour l'image de l'attaquant tricolore, lui qui avait rompu en décembre dernier son contrat avec le géant chinois Huawei, accusé de participer à la surveillance et à la répression de la minorité Ouïghour en Chine.

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