Antoine Griezmann met la pression pour le Ballon d'Or
"C'est bizarre. Et dommage. C'est un trophée que remet la Fifa non ? Et la Coupe du monde est organisée par la Fifa, non ? On gagne la Coupe du monde et il n'y a aucun Français à l'arrivée", a indiqué Griezmann au sujet de ce prix. Sa nomination dans les finaliste du Ballon d'Or ne fait elle aucun doute selon lui. « En comparant 2016 et cette année, pour moi, je suis obligé d’être dans les trois. En 2016, j’ai perdu deux finales, j’étais dans les trois, là j’en ai gagnées trois, de finales. Donc, normalement… »
Félicité à son retour en Espagne, l'attaquant des Colchoneros garde en mémoire ce "moment où on soulève la Coupe" même s'il peine encore à réaliser la portée de ce titre mondial. De retour à Clairefontaine pour débuter la Ligue des Nations, "Grizou" évoque les "gros câlins" avec ses coéquipiers au moment des retrouvailles. Un groupe que Deschamps a su façonner. « Le coach a été fort, explique-t-il. Il a sorti Pavard et Hernandez de nulle part, au moment où personne ne s’y attendait. Le groupe qu’il a réussi à construire, on l’a vu, vit bien et gagne. »
Griezmann profite de cet entretien à L'Equipe pour placer à un petit tacle à Thibaut Courtois, très amer après la défaite des Belges en demi-finale contre la France (1-0). "Il sait comment ça se passe, il a gagné un Championnat d'Espagne comme ça." La suite rêvée, ce serait une Ligue des champions avec l'Atléti et "gagner tous les matches avec les Bleus".
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