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Qualifications au Mondial 2022 : après un Euro raté et une fin de mercato éprouvante, les Bleus font leur rentrée des classes contre la Bosnie

Eliminés en huitièmes de finale de l’Euro par la Suisse, les Bleus font leur rentrée mercredi à Strasbourg face à la Bosnie, dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde 2022.

France Télévisions - Rédaction Sport
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Karim Benzema et Antoine Griezmann lors de l'échauffement avant France-Suisse, le 27 juin 2021. (FRANCK FIFE / AFP)

Attrapez vos cartables, préparez vos cahiers et vos stylos : c’est jour de rentrée pour l’équipe de France de football. Mercredi 1er septembre, les Bleus ont rendez-vous sur les bancs du stade de la Meinau de Strasbourg pour repartir de l’avant, après leur élimination précoce en huitièmes de finale de l’Euro face à la Suisse, aux tirs au but. Dans leur cahier neuf, les Bleus, premiers de la classe (avec 7 points en 3 matchs), veulent écrire une nouvelle page qui les mènera à la Coupe du monde 2022 au Qatar.

Pour cela, il faut continuer la marche en avant dans le groupe D (deux victoires et un nul) des éliminatoires, en battant la Bosnie. Ce qui permettrait aussi de tirer un trait sur l’échec de juin dernier. C’est en tout cas l’état d’esprit des Tricolores, qui n’ont pas non plus été épargnés par une fin de mercato mouvementée, notamment pour Kylian Mbappé et Antoine Griezmann.

Une rentrée bousculée par la fin du mercato

"Kylian, Antoine sont sereins, heureux d’être là. Ce sont des professionnels, ce sont des situations qu’ils ont déjà eu à gérer", se rassurait Didier Deschamps mardi en fin d’après-midi devant la presse, avant de poursuivre : "On fait avec. Ce n’est pas l’idéal, mais les joueurs ont cette capacité à faire abstraction de ça, même si ce sont des décisions importantes pour eux car c’est leur avenir, leur carrière". Résultat : Kylian Mbappé n’a pas bougé, et sera bien Parisien cette saison, tandis qu’Antoine Griezmann a surpris son monde en retournant à l’Atlético de Madrid au terme d'une soirée riche en rebondissements. Une fin de mercato qui n’a pas perturbé les Bleus, promet Hugo Lloris.

"Lors de son dernier match avec Paris, Kylian était totalement concentré. Il respecte son travail, il est concentré tous les jours et prêt à performer. Ce qu’il se passe entre lui, le PSG et le Real Madrid, ça ne nous appartient pas. Ça lui appartient. Il est là avec le sourire, prêt à aider l’équipe."

Hugo Lloris

en conférence de presse

Plus que le mercato, la vraie rature que les Bleus doivent effacer en cette rentrée, c’est donc bien l’accroc du mois de juin, et la déception de l’Euro après l’élimination contre la Suisse dès les huitièmes de finale. Pour cela, Noël Le Graët et Didier Deschamps ont d’abord sorti les grands moyens : un discours chacun, face au groupe, pour trouver les mots bleus. "Ce n’est pas la première fois, mais c’est intéressant. Il y a eu une transition entre l’Euro et cette rentrée", a reconnu le capitaine Lloris. Mais de son côté, Deschamps a minimisé l’affaire : "Ca serait trop facile de dire que si ça se passe bien c'est parce que le président et moi avons parlé".

Changer tout en assurant la continuité

Aux mots, Didier Deschamps a donc ajouté d’autres ingrédients, dont la jeunesse avec quatre nouveaux noms : Theo Hernandez, Aurélien Tchouaméni, Moussa Diaby et Jordan Veretout. "Je ne suis pas là pour inventer quelque chose, j’aurai une option de départ qui pourra être amenée à être modifiée", a toutefois prévenu le sélectionneur. L’idée : injecter du sang neuf tout en restant dans la continuité, résume Lloris : "Il ne faut pas changer nos habitudes. L’objectif avant tout, c’est de se qualifier pour le Qatar. (…) On bascule sur quelque chose de nouveau, de frais, dans la continuité. Tout le monde doit participer à relever l‘équipe de France".

Cela passe donc par les éliminatoires de la Coupe du monde 2022, débutés en mars par deux victoires et un nul. Actuellement en tête de leur groupe D, abordable, les Bleus veulent enchaîner mercredi contre la Bosnie à Strasbourg, samedi face à l’Ukraine à Kiev, puis mardi contre la Finlande. "On a besoin de retrouver de la confiance après cette élimination précoce lors de l’Euro. On peut dire ce qu’on veut, il y a toujours un aspect psychologique qui entre en jeu", a reconnu le capitaine Lloris, qui a envie de tourner la page. Cela passe par une victoire sur la pelouse de la Meinau.

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