Après ses propos polémiques, Willy Sagnol "désolé" d'avoir "choqué, humilié ou blessé"

Mea culpa. L'entraîneur du club de foot de Bordeaux, Willy Sagnol, a présenté, jeudi 6 novembre, ses excuses pour ses déclarations sur le "joueur typique africain", se disant "désolé" si certaines personnes se sont senties "choquées, humiliées ou blessées". Francetv info vous résume ce qu'il faut retenir de sa conférence de presse.

Sagnol se dit "désolé"…

Willy Sagnol, qui lisait un texte "pour éviter toute interprétation de [ses] mots", a notamment invoqué son "manque de clarté" et sa "sémantique imparfaite" lorsqu'il a tenu ces propos polémiques, lundi, devant des lecteurs du quotidien Sud Ouest. Il avait notamment déclaré que les Africains étaient "puissants" et "pas chers", mais que le football, "c’est aussi de la technique, de l’intelligence, de la discipline".

…s'appuie sur les propos d'un ancien joueur africain…

"Lorsque j'ai parlé de l'Africain moins cher et prêt au combat, je voulais juste parler du jeune joueur africain qui arrive en Europe, avec toute sa volonté de réussir, et souvent pour échapper à une situation précaire", s'est jusifié l'entraîneur girondin.

Et d'embrayer en s'appuyant sur des propos tenus en mai 2012 par un ancien international camerounais, Patrick Mboma, qui évoquait sur son blog "les aspects techniques, voire tactiques, qui font qu'on reconnait spécifiquement un Africain". "Les qualités dominantes et reconnues [des joueurs africains] sont la technique individuelle, la puissance athlétique, l'agilité... Les lacunes sont généralement d'ordre tactique, domaine où la discipline et la concentration font défaut", écrivait encore Patrick Mboma. Willy Sagnol assure ne pas avoir dit autre chose.

…et envoie Lilian Thuram sur les roses

Willy Sagnol a en revanche refusé de répondre aux critiques de Lilian Thuram, qui s'est dit "surpris et déçu" par les propos de son ancien coéquipier en équipe de France. "Je ne ferai pas de commentaire", a-t-il prévenu. Avant d'ajouter, malgré tout, que "ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas entendu". "La dernière fois, ce n'était pas pour des bonnes choses", a-t-il embrayé, dans une allusion à la plainte de Karine Le Marchand pour violences conjugales à l'encontre de son ancien compagnon