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Argentine-Belgique en quarts : la revanche de 1986

L’Argentine sera opposée à la Belgique en quarts de finale de la Coupe du Monde. Leur dernière rencontre en phase finale remonte à 1986. L’Albiceleste s’était imposée 2-0 en demi-finale. Pas certain que l’issue de la rencontre soit la même cette fois-ci.
Article rédigé par Matthieu Mondoloni
Radio France
Publié
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  (Les deux équipes s'étaient opposées pour la dernière fois. © Maxppp)

Si la France se souvient encore de sa demi-finale perdue face à l’Allemagne en 1986, lors du Mondial au Mexique, la Belgique se rappelle, elle, de sa demi-finale face à l’Argentine. Les Diables rouges s’étaient inclinés sur le même score face à l’équipe de Diego Maradona, auteur d’un doublé.

Les deux formations vont se retrouver, le 5 juillet, en quarts de finale. Et l’issue de la rencontre pourrait bien tourner cette fois à l’avantage des Belges. Car autant les coéquipiers de Lionel Messi peinent à convaincre depuis le début de la compétition, autant les joueurs de Marc Wilmots montent en puissance.

L’Argentine dans le doute

L’Albiceleste peut compter sur son public, venu en voisin assister à cette Coupe du Monde, et surtout sur sa “puce”. Mais la “pulga” Messi ne rassure plus, à elle seule, une formation argentine dans le doute, à l’image de son sélectionneur. Alejandro Sabella n’a pas aligné une seule fois la même équipe depuis le début de la compétition. Contraint, il est vrai, de recomposer son équipe après la blessure d’Agüro, il a plusieurs modifié son milieu de terrain.

Ce qui n’a pas suffit à dissiper les zones d’ombres, en particulier face à la Suisse lors des huitièmes de finale. L’Albiceleste a été contrainte à la prolongation, et est loin d’avoir dominé son adversaire, battu par un petit but inscrit à la 118e. Ce match terne a relancé les critiques et pourrait faire de l’Argentine non pas un favori face aux Diables rouges, mais un outsider.

La Belgique, doucement mais sûrement

A l’inverse, les Belges ont impressionné face une très solide équipe américaine (2-1). Si eux aussi ont été contraints à la prolongation, ils se sont créés de très nombreuses occasions pendant toute la rencontre. Et sans un exceptionnel Tim Howard, la rencontre aurait sans doute été pliée bien plus tôt.

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Ce que l’on retiendra de ce huitième face aux Etats-Unis, c’est surtout un collectif retrouvé en attaque. Hazard, Mertens, Origi et surtout De Bruyne (buteur et passeur décisif mardi soir) se cherchent et se trouvent de plus en plus souvent. Face à une défense argentine somme toute assez légère, ils pourraient rapidement trouver la faille.

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