Monaco, joue-la comme Nanterre !
Tous derrière la Roca Team
L'exploit ne serait pas de battre le club turc qui, en soit, fait jeu égal avec Monaco. Mais si qualification il y a, le club du Rocher accèderait à sa première finale européenne et, pour la première année de la formule « Ligue des champions », marquerait l’histoire.
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Pour ce faire, il faudra donc se défaire non pas d’un meilleur club mais d’un plus gros club. Budget énorme et attaque de feu (5e de la compétition) font la recette gagnante du Banvit Bandirma (TUR). L’ASM, elle, s’appuie sur une défense ultra solide (3e aux interceptions et 4e aux contres). « Au Final Four (ndlr : les demi-finalistes de la compétition), il n’y a pas de favori ou d’outsider. C’est juste une bataille, ça passe ou ça casse » précise d’ailleurs le manager général de Monaco, Oleksiy Yefimov.
Suivre l’exemple et le révolutionner
Si ce parfum d’Europe est tout nouveau pour Monaco, il est en revanche un témoignage impressionnant de réussite. En deux ans, l’ASM a réussi ce que le basket français cherchait depuis des années : rayonner à la fois sur le plan national et continental. Depuis 2000 et Limoges, plus aucune équipe française n’a remporté à la fois le championnat et une coupe d’Europe. Le club de la Principauté semble armé pour ça.
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L’entraîneur de Nanterre, Pascal Donnadieu, titré avec les siens en Europe Cup mais loin en Pro A le reconnaît : « Monaco est un rouleau compresseur. En termes d’impact et d’agressivité, ça fait bien longtemps qu’on n’a pas vu une telle équipe en France. »
Monaco peut donc se prendre à rêver s’il continue d’évoluer à ce niveau-là et pourquoi pas, porter le basket français plus haut qu’il ne l’a jamais été au XXIe siècle.
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