Al-Attiyah lâche prise, Roma enchaîne
Il se passe toujours quelque chose après la journée de repos. Il semblerait donc que la course auto se soit jouée lundi entre San Miguel de Tucuman et Cordoba. Sur cette spéciale longue d'environ 600 km, les écarts s'annonçaient importants. Celui entre Stéphane Peterhansel et tous ses rivaux ressemble à un gouffre. Dans le sillage de la Mini de Nani Roma, vainqueur du jour, le décuple vainqueur du Dakar a mis le turbo pour écraser la course. "C’était une spéciale longue, dans laquelle on se bat beaucoup avec le volant. A la fin, on sent la fatigue arriver et on peut manquer de lucidité, sur des pistes où il y a par exemple beaucoup de pierres. Il fallait faire attention de ne pas partir à la faute, cela va très vite de crever ou d’arracher une roue, a indiqué le leader des autos. Donc nous avons pris un rythme sage mais assez constant. Sur ce genre de pistes, on peut imaginer que les buggys puissent être en difficulté. On aurait pu gagner encore plus de temps, mais il aurait fallu prendre des risques. Ça prend forme, mais il y aura encore des grosses étapes où les buggys seront à leur avantage. Il faut prendre du temps quand on en a la possibilité, car du côté de Fiambala, ou alors dans les dunes de Copiapo, il y a toujours le risque de faire des erreurs. C’est dur de rester concentrer si longtemps, on est à plus de 5h40 de spéciale !"
Al-Attiyah perd tout espoir, De Villiers remonte
Sauvé de la noyade samedi par la neutralisation de la 8e étape, Nasser Al-Attiyah était un miraculé mais les miracles n'arrivent pas deux fois en trois jours. Le Qatarien, qui aurait touché un arbre sur le parcours, a joué au yo-yo toute la journée. Arrêté plusieurs fois sur le parcours, il n'avait pas encore franchi la ligne à 19h30 heures locales (23h30 heures françaises). Le buggy Qatar Red Bull vit peut-être ses dernières heures. Le classement général a donc subi une petite révolution. Guerlain Chicherit a accompagné Nasser Al-Attiyah dans les profondeurs du classement. Victime d'un problème d'origine encore inconnue, le pilote du buggy SMG a plongé. Au classement général, la place de dauphin retombe sur le capot du Giniel de Villiers. Le Sud-Africain, qui pointe à 49'31" de Peter, avait pourtant la main dans cette étape. En tête pendant plus de la moitié de l'étape, De Villiers a perdu énormément de temps sur la fin du parcours, ce qui a profité à Roma. Sven Quandt peut désormais dormir tranquille car une deuxième Mini de X-Raid occupe le podium. La Mini du Russe Leonid Novitskiy est 3e à 56’03".
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