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Ligue 1 : jusqu'à cinq ans d'interdiction de stade et un an de prison avec sursis pour les supporters stéphanois coupables de violences après ASSE-Auxerre

Des peines de deux mois à un an de prison avec sursis et de deux à cinq ans d'interdiction de stade ont été prononcées, mercredi, contre 11 supporters de l'AS Saint-Etienne, jugés pour les violences en mai lors du dernier match de la saison.
France Télévisions - Rédaction Sport
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Après la relégation en Ligue 2 à l'issue des barrages face à Auxerre, les supporters de l'AS Saint-Etienne avaient envahi la pelouse du stade Geoffroy-Guichard, le 29 mai 2022. (JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

Le 29 mai, à l'issue du match de barrage au stade Geoffroy-Guichard contre Auxerre (1-1, 4-5 aux tirs au but) qui a entériné la relégation des Verts en Ligue 2, la pelouse avait été envahie par plusieurs centaines de personnes, et plusieurs fumigènes avaient été tirés en direction de la tribune officielle, provoquant des débuts d'incendies.

Les gendarmes mobiles, protégés par leurs boucliers, avaient aussi formé un cordon pour empêcher les supporters de pénétrer dans cette tribune, avant que des tirs de grenades lacrymogènes n'entraînent l'évacuation de la pelouse. Pour ces faits, 11 supporters ont été condamnés, mercredi 23 novembre.

La pupart des condamnés appartiennent aux groupes ultras Green Angels et Magic Fans. Une peine complémentaire de trois ans d'inéligibilité a été prononcé contre l'un d'eux du fait de son statut de militaire, tandis qu'une d'obligation de soins psychologiques a été prononcée contre un récidiviste, qui s'est vu infliger la plus lourde peine tout en échappant aux huit mois de prison ferme requis à l'audience du 16 novembre.

Un euro symbolique de dommages et intérêts

Le président des Magic Fans, le seul pour lequel une relaxe était plaidée, a quant à lui obtenu la non-inscription de sa condamnation au bulletin numéro deux du casier judiciaire, afin de pouvoir conserver son emploi de pompier professionnel.

L'AS Saint-Etienne et la Ligue de Football Professionnel, parties civiles, ont obtenu "un euro de dommages et intérêts de chacun des prévenus pour le préjudice lié à l'image", a indiqué la présidente du tribunal correctionnel de St-Etienne, Stéphanie Perrin. Quatre de ces supporters présents mercredi lors du délibéré n'ont manifesté aucune réaction. Leurs avocats ont indiqué qu'ils ne devraient pas faire appel.

"Je suis satisfait que le tribunal ait su complètement raison garder et ne pas sombrer dans le côté un peu disproportionné qui avait été donné à cette affaire", a déclaré Me Laurent Vérilhac, défenseur de quatre prévenus. À l'audience, il avait plaidé "un excès de passion, un excès de colère".

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