Attribution des Mondiaux de foot : Blatter promet des réformes
Réactualisé à 18h00
C’est l’attribution du Mondial-2022 au Qatar qui empoisonne la Fifa en ce moment.
Des accusations de corruption visant 10 des 24 membres du Comité exécutif de la Fifa ont été lâchées à plusieurs reprises, sur la base notamment de révélations publiées par l’hebdomadaire britannique Sunday Times. Elles ont été réitérées le mois dernier devant une commission d’enquête parlementaire britannique.
Plusieurs enquêtes internes ont été lancées. Le président de la Confédération asiatique a été suspendu.
Pas vu, pas pris, disait en substance, ces jours-ci encore, Joseph Blatter. En l’absence de preuve, pas question de changer quoi que ce soit dans le fonctionnement de la fédération internationale.
_ Mais ces dernières heures, l’inébranlable patron du foot mondial a lâché du lest. Sous la pression, il propose désormais que l’attribution de la Coupe du monde revienne au Congrès de la Fifa (208 membres). Le Comité exécutif (24 membres), qui décidait seul jusqu’à présent, n’établirait qu’une short-list et formulerait des recommandations.
Pas de réexamen pour le Qatar
Ces décisions ne concerneraient toutefois que les attributions futures de la compétition-phare. A partir de 2026. Le tout-puissant patron du football mondial exclut un réexamen de l’attribution du Mondial-2022 au Qatar, pourtant réclamé par l’Allemagne notamment.
_ "Nous avons reçu des coups, moi des gifles, nous allons tirer les leçons de ces erreurs. Je suis prêt à assumer la vindicte populaire pour servir le football, je suis le capitaine, dans une période difficile de la Fifa", a lancé Blatter.
"Capitaine" d’un bateau qui navigue "dans des eaux troubles et mouvementées", comme il l’explique lui-même, Joseph Blatter devrait être réélu à la tête de la Fifa par acclamation, en début d’après-midi.
Gilles Halais, avec agences
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