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Barcelone rejoint Manchester en finale de la Ligue des champions

Grâce à un match nul 1 partout sur le terrain de Chelsea, le club espagnol s'est qualifié pour la finale de la Ligue des champions. Ce sera le 27 mai, face à Manchester United.
Article rédigé par franceinfo
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Un match nul aura suffi pour envoyer le Barça en finale... 1-1, après un 0-0 : dans ce duel au sommet, Barcelone aura pris l'avantage décisif en marquant à l'extérieur, sur le terrain de Chelsea. Un but inespéré du milieu Iniesta, au bout des arrêts de jeu.
_ Les Espagnols disputeront la finale de la Ligue des champions le 27 mai, à Rome. Ce sera face à Manchester.

Barcelone est donc miraculé. Qui aurait parié sur une équipe dominée, menée
depuis la 9e minute sur une volée splendide de Michael Essien (9) et réduite à
dix depuis l'exclusion d'Eric Abidal pour une faute peu évidente sur Nicolas
Anelka (66)?

Jusqu'à cet éclair d'Iniesta (90+3), une frappe du droit dans la lucarne
depuis l'entrée de la surface, Barcelone n'était pas Barcelone, incapable de
rien tirer de sa possession du ballon, payant peut-être l'absence de Thierry
Henry, tandis que Leo Messi prenait place dans l'axe.

Les probables champions d'Espagne découvraient vite que les Blues de Chelsea
ne sont pas le Real Madrid, atomisé 6-2 samedi. Pas le genre à céder à la
première bourrasque. Après la marche triomphale de la Liga, Barcelone découvrait
que la victoire n'est pas de droit divin, qu'elle doit s'arracher.

Car Chelsea est un assassin qui ne laisse pas passer sa chance, par exemple
quand un centre de la gauche de Florent Malouda est contré dans l'axe par le
milieu Yaya Touré, réinventé défenseur central en l'absence de Rafael Marquez
(blessé) et Carles Puyol (suspendu). Essien se précipitait dans l'axe pour une
volée du pied gauche de jeu vidéo sous la barre (9, 1-0).

Rien d'irréversible pour une équipe qui a inscrit près de 150 buts cette
saison. Sauf que Barcelone était en panne, à l'image de Messi. Elle souffrait de
l'intensité mise par les Anglais, à laquelle elle n'est pas habituée en Liga.

Victor Valdes devait sortir de sa surface devant Didier Drogba (23),
détourner comme il pouvait un coup franc excentré de l'Ivoirien (25), suivre du
regard une tête de John Terry au ras du cadre (25).

Alors qu'une passe de Frank Lampard l'envoyait au but, Drogba réclamait un
penalty pour une faute d'Eric Abidal (27). En grande forme, se débarrassant
comme à la parade de Gerard Pique, l'Ivoirien manquait le but du KO dès le
retour du vestiaire, Valdes réussissant un arrêt salvateur du pied (52).

Face aux contres locaux, les défenseurs barcelonais souffraient le martyre,
Drogba torturait Touré, et Abidal payait le prix, pris de vitesse par Nicolas
Anelka et exclu (66).

Cette fois aidé par l'arbitre qui oubliait deux penalties pour Chelsea (73
et 82), Barcelone se rebellait. Mais la tâche semblait trop dure. Barcelone
semblait devoir rester inoffensif. Jusqu'à cette dernière offensive que la
défense de Chelsea avait cette fois du mal à repousser. Messi servait Iniesta à
l'entrée de la surface. Et du pied droit du milieu catalan surgissait le
miracle.

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