Biélorussie-France : les Bleus ont peur de la nourriture radioactive

Connaissez-vous Gomel ? Deuxième ville de Biélorussie, cette bourgade de 500 000 habitants accueille le match de qualification pour le Mondial 2014 de l'équipe de France face à la Biélorussie, mardi 10 septembre. D'habitude, les Bleus jouent dans la capitale, Minsk, mais le stade est en travaux. Particularité de Gomel : la ville se situe à une centaine de kilomètres de Tchernobyl. Le site du Guide du Routard déconseille fortement de consommer les fruits et légumes de la région - une étiquette indique s'ils viennent d'une zone contaminée ou pas - et même de boire l'eau du robinet.

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"Des gens vivent là-bas, il n'y a pas de souci"

D'après les spécialistes, Gomel demeure une des villes les plus irradiées d'Europe. "Il n’y a aucun risque, donc il n’y a pas eu d’organisation spéciale", a cependant tenu à rassurer le sélectionneur Didier Deschamps avant le déplacement. "Il y a des mesures de précaution lorsque l’on va dans la plupart des pays, ni plus ni moins. Il y a des gens qui vivent là-bas, donc il n’y a aucun souci." L'ambassadeur de France s'est également montré rassurant : "Pour les footballeurs, il n'y a aucun danger de jouer à Gomel." Liverpool s'y est d'ailleurs déplacé en 2012, sans qu'il y ait aucun problème sanitaire au sein de l'effectif.

Comme pour tous les déplacements, le nutritionniste des Bleus a transmis un cahier des charges à l'hôtel retenu pour accueillir l'équipe, en stipulant des normes pour chaque aliment. L'hôtel n'étant pas en mesure de les fournir, les Bleus ont embarqué viande, poisson, pâtes et eau dans leur avion pour les consommer là-bas. Par peur des radiations, les joueurs et le staff sont arrivés le plus tard possible à Gomel. Ils ont été précédés de 24 heures par le chef cuisinier, décidément l'homme le plus important du voyage.