Benzema, l'année du rachat ?
Il est venu le temps des oublis. De tirer un trait sur les marasmes du passé. Et d'afficher ses ambitions. Karim Benzema, bien terne l'an passé dans sa tunique blanche du Real, croit fort que la saison à venir lui permettra d'être en haut de l'affiche: "Je suis depuis un an au Real, mon espagnol est bien meilleur et je me sens mieux intégré ici. Je crois que ça va être mon année au Real Madrid", déclare-t-il, l'air confiant. Il en va de son avenir au sein du club madrilène. Car de l'époque lyonnaise, où l'attaquant surpassait ses coéquipiers, il n'en reste que des souvenirs.
Depuis son arrivée il y a un an dans la capitale espagnole, l'attaquant français n'a pas vécu que des moments heureux. Et les premières tâches d'encre sur les pages relatant sa prometteuse carrière gisent. Débarqué de Lyon pour un montant frôlant les quarante millions d'euros, Benzema était attendu. Mais a déçu. Relégué sur le banc des remplaçants, l'ancien gone n'a jamais vraiment brillé avec le Real. Premier échec. Un deuxième insuccès, relevant de l'infortune, va un peu plus mettre le joueur dans l'ombre au profit de l'Argentin Gonzalo Higuain, auteur d'une saison remarquable (27 buts). Gêné par des blessures récurrentes, le natif de Lyon n'a pu s'exprimer à son meilleur niveau sur les terrains de Liga. Malgré "l'affaire Zahia", qui l'incrimine d'avoir eu des relations sexuelles tarifées avec une prostituée mineure, Benzema, actuellement en tournée aux Etats-Unis avec son équipe, entame la nouvelle saison pleine d'espoirs, et souhaite à présent faire parler de lui, pour ses talents de footballeurs. "J'espère marquer beaucoup de buts cette saison. Je vais travailler dur pour que les gens qui ont confiance en moi soient satisfaits et heureux", indique-t-il. Avant d'ajouter, à propos de l'arrivée de José Mourinho, à la tête de l'équipe: " C'est un grand entraîneur, il nous donne beaucoup de confiance. Il m'a demandé de jouer au football comme je sais le faire et de marquer beaucoup de buts et c'est ce que je vais faire". On n'en attendait pas moins de l'international tricolore. A qui il tarde de retrouver son surnom de "Benzegoal".
Par Rayan Ouamara
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