Cet article date de plus de sept ans.

Le Bayern reprend la tête

Munich a pris seul la tête de la Bundesliga samedi grâce à une victoire 2-0 contre Leipzig, réduit à 10 dès la 13e minute, et redevient match après match une machine de guerre, un mois après l'éviction de Carlo Ancelotti et l'arrivée de Jupp Heynckes sur le banc. Les champions d'Allemagne (23 pts) ont profité de la défaite 4-2 de l'ex-leader Dortmund (20 pts), qui a fait étalage de ses faiblesses défensives sur le terrain du promu Hanovre. Leipzig reste troisième avec 19 pts.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Le duel au sommet que toute l'Allemagne attendait entre le vieux maître bavarois et l'ambitieux élève de Leipzig a duré 13 minutes! Jusqu'à une faute du capitaine et arrière central Willy Orban sur Arjen Robben à l'entrée de la surface. Après avoir consulté son écran de contrôle en bord de touche, l'arbitre a sorti le carton rouge. Fin du suspens, et du spectacle. Depuis son accession en première division l'an dernier, le RB a joué quatre matches contre le Bayern. Il a perdu les quatre, en jouant trois fois une partie du match à 10 contre 11 après l'exclusion de l'un des ses joueurs. Déjà mercredi en coupe, le RB avait perdu son meilleur élément Naby Keita, sanctionné d'un deuxième carton jaune avant l'heure de jeu. Munich, pas malheureux avec l'arbitrage, s'était finalement imposé aux tirs au but (1-1, 5-4 tab). Samedi en championnat, la tâche a été plus facile. Après l'exclusion d'Orban, James a ouvert le score (1-0, 19e) d'une belle reprise tendue sur un centre de Robben, puis Lewandowski, lancé en profondeur entre deux défenseurs par Martinez, a doublé la mise avant la pause (2-0, 38e). Le Bayern de Jupp Heynckes est sur la bonne voie. Depuis le retour du technicien de 72 ans, l'homme du triplé historique de 2013 (coupe-championnat-Ligue des champions), l'ogre bavarois a retrouvé son appétit et remporté cinq matches sur cinq.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.