Mourinho, les nerfs à vif
La crise guette au Real Madrid. Après quatre journées de championnat, les hommes de José Mourinho ont concédé deux défaites et accusent déjà huit points de retard sur le FC Barcelone. "Ma préoccupation, ce ne sont pas les points de retard sur le Barça, assure le "Special One". C'est qu'en ce moment, je n'ai pas d'équipe. Depuis le début de la saison, nous avons joué la finale de Supercoupe d'Espagne, et plus rien".
"Aujourd'hui, il y a eu très peu de têtes pensant au match et à la victoire, au fait que le football est prioritaire dans leurs vies. J'arrive à en compter deux ou trois, a lancé d'un ton cinglant le Portugais", qui n'a cependant pas fui ses responsabilité. Il y a peu de têtes pensant au match, mais je suis l'entraîneur. Et en tant que tel, je suis responsable du mauvais début de saison de mon équipe."
Enfin, alors qu'on lui demandait s'il pensait que les remous des quinze derniers jours autour des déclarations de Ronaldo ayant affirmé être "triste" avait une incidence sur ces mauvais résultats, le Portugais a clairement écarté cette explication. "Je ne pense pas que cela ait un lien avec les rumeurs qui ont agité la presse ces deux dernières semaines. Cela a à voir avec l'état d'esprit de la plupart de mes joueurs", a conclu "Mou".
Ces critiques ont beaucoup fait parler de l'autre côté des Pyrénées, où l'attitude de José Mourinho interpelle les médias espagnols. "A quoi joue-t-il?", titrait ainsi le quotidien Marca dans son édition dominicale.
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