CAN: incertitude sur la participation de l'équipe du Togo
Retour sur la folle journée des joueurs togolais.
17h L'entraineur fait savoir que les joueurs sont prêts à partir mais que des tractations sont en cours entre les autorités angolaises, la Confédération africaine de
football et les autorités togolaises afin de
parvenir au maintien des Eperviers dans la Coupe d'Afrique des nations.
13h45 : La décision finale n'est toujours pas officielle. Selon le ministre des sports, le président Faure Gnassigbé se prononcera dans l'après-midi sur la participation de l’équipe nationale, qui doit entrer lundi en compétition face au Ghana.
11h35 : Le premier ministre togolais, Gilbert Houngbo, déplore l'absence de réaction de la part de la Confédération africaine de football et affirme que l'équipe ne participera pas à la compétition. “Si à l'ouverture de la CAN (...), une équipe ou quelque personne se présente sous la bannière du Togo, ce serait une fausse représentation. L'équipe doit rentrer ce jour. Ce serait irresponsable de la part des autorités togolaises de laisser
10h35 : “Les armes vont continuer à parler”, menace le groupe armé du FLEC-PM. Son secrétaire général Rodrigues Mingas, en exil en France, avait revendiqué cette attaque au nom du groupe séparatiste. “Ca va continuer parce que le pays est en guerre, parce que M. Hayatou (Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine de football) s'entête” à maintenir des matches de la CAN à Cabinda.
09h25 : Le porte-parole du gouvernement togolais, Pascal Bodjona, affirme que celui-ci “maintient sa décision” de rapatrier les joueurs de la sélection nationale.
01h15 : Les joueurs du Togo avaient annoncé leur retour la veille au soir, mais changent d'avis dans la nuit du samedi au dimanche. Ils souhaitent participer à la CAN en hommage aux victimes de l'attaque de leur bus par des séparatistes dans l'enclave de Cabinda.
Alaixys Romao, le milieu de terrain de l’équipe qui évolue en France à Grenoble, est sur la même ligne : “ Des personnes sont mortes pour cette CAN, d’autres sont blessées. On ne peut pas les abandonner et partir comme des lâches. Si on reste ici, c’est pour eux. Mais aussi pour ne pas donner satisfaction aux rebelles. Notre gouvernement n’est pas forcément d’accord avec nous mais nous sommes tous déterminés à jouer cette compétition. La décision a été prise à l’unanimité.”
Nicolas Gauduin, avec agences
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