La Côte d'Ivoire tient son quart
Didier Drogba et les siens n'ont toujours pas été aussi impressionnants que beaucoup l'espèrent, mais ils ont déjà assuré l'essentiel: une place en quarts de finale de la CAN 2012. Après un succès étriqué face au Soudan (1-0), les Eléphants étaient particulièrement attendus pour leur seconde sortie, jeudi à Malabo (Guinée équatoriale). Les hommes de François Zahoui ont rapidement pris les devants grâce à un but de Salomon Kalou (1-0, 16e). Mais comme lors de leur premier match, les Ivoiriens n'ont jamais réussi à emballer le match et à faire étalage de leur supériorité technique, malgré les présences de Drogba, Yaya Touré ou encore Gervinho.
Grand favori de la compétition, la Côte d'Ivoire peine encore à faire valoir sa stature. Présentée comme une équipe "moyenne" par l'entraîneur burkinabè Paulo Duarte, elle a bien failli lui donner raison. Car les Eléphants, malgré le retour de suspension de Didier Zokora et toutes leurs individualités, ont laissé les Etalons prendre les rênes de la partie et l'Auxerrois Alain Traoré s'illustrer à plusieurs reprises. Même la barre transversale est venue au secours de la Côte d'Ivoire sur une frappe de Dagano (72e). Bien malheureux, le Burkina Faso devait s'incliner une seconde fois en fin de match sur un but contre son camp du défenseur de l'OL Bakary Koné (2-0, 82e).
Grâce à ce second succès en autant de rencontres, la Côte d'Ivoire empoche sa qualification. Zahoui pourra faire souffler ses troupes lors du dernier match face à l'Angola. Et notamment Salomon Kalou, sorti sur blessure. Le tacticien français craint un claquage à la cuisse pour son buteur. De quoi corriger également les trop nombreuses approximations collectives et le trop grand déchet technique aperçu du côté des Ivoiriens.
L'Angola rate le coche
L'Angola a manqué une occasion de valider également son billet pour les quarts de finale. Menant par deux fois, les Palancas Negras ont dû se contenter du match nul face au Soudan (2-2). Face à un adversaire pourtant faible, l'Angola n'a jamais réussi à imposer son jeu.
L'ouverture rapide du score par Manucho (1-0, 5e) semblait annoncer la couleur pour une équipe qui avait dominé le Burkina Faso en ouverture (2-1). Forts de cet avantage, les Angolais ont alors baissé de rythme et laissé le ballon à leurs adversaires. Trop relâchés, ils subissaient logiquement et encaissaient un but de la tête de Bashir (1-1, 33e). Revenus en seconde période avec des velléités nouvelles, les Palancas Negras reprenaient l'avantage sur penalty par l'incontournable Manucho (2-1, 50e), auteur de son troisième but en deux matches. Mais comme en première période, la sélection de José Vidigal retombait dans ses travers et n'arrivait pas à cadenasser la rencontre. L'inévitable se produisait et Bashir profitait des largesses adverses pour égaliser (2-2, 74e). L'Angola devra donc faire au moins match nul face aux Ivoiriens ou compter sur un revers du Soudan face au Burkina Faso déjà éliminé pour atteindre les quarts.
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