Copa America: Klinsmann et les Etats-Unis sans complexe
"On a ensuite cédé face à la Belgique (2 à 1 en 8e de finale, NDLR) mais seulement en prolongation", a-t-il poursuivi. Le tirage au sort n'a encore pas gâté les Etats-Unis qui ont hérité du groupe le plus ardu de la Copa America 2016 avec la Colombie et le Costa Rica, qui ont atteint les quarts de finale de la dernière Coupe du monde, et le Paraguay, demi-finaliste de la Copa America 2015. "Chaque équipe a ses forces et faiblesses, on a beaucoup appris et progressé ces deux dernières années, notamment sur la façon d'affronter les grosses équipes", a rappelé Klinsmann dont l'équipe a battu les Pays-Bas (4-3 à Amsterdam) et l'Allemagne (2-1 à Cologne) en juin 2015.
"Nous avons du respect pour nos adversaires, mais nous n'avons pas peur d'eux", a-t-il résumé. "Mes joueurs sont vraiment affamés, ils n'ont aucun complexe à faire", a martelé "Klinsi". L'ancien international allemand, à la tête de "Team USA" depuis juillet 2011, a lancé dans le grand bain pour ce tournoi les jeunes Bobby Wood, DeAndre Yedlin et John Brooks, ainsi que le prodige Christian Pulisic, âgé de 17 ans.
"C'est vraiment intéressant pour nous de voir les progrès de certains joueurs sur les deux dernières années, ils ne peuvent progresser que si on leur donne du temps de jeu, si on leur donne l'opportunité de faire des erreurs", a-t-il estimé.
Klinsmann, dont la réputation a été entachée par la piteuse prestation (4e) de son équipe dans la Gold Cup 2015, le rendez-vous continental de la Concacaf, l'été dernier, a toutefois assuré qu'il ne céderait pas au jeunisme à outrance. "Si je sens qu'il faut qu'un joueur d'expérience ou un vétéran joue, il jouera, on est là pour gagner", a-t-il conclu.
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