Crise à la Fifa : "Je ne peux pas surveiller tout le monde", se défend Blatter

Article rédigé par Julie Rasplus, Vincent Matalon, Louis San
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Alors que certains réclament sa démission, le président de la Fifa a tenu une conférence de presse, jeudi 28 mai, dans laquelle il renouvelle sa candidature à sa propre succession.

Ce qu'il faut savoir

Le 65e congrès de la Fifa s'est ouvert jeudi 28 mai au siège de l'instance dirigeante du football mondial à Zurich (Suisse) dans un ambiance électrique. A veille de l'élection présidentielle de l'organisation, le président sortant, Joseph Blatter, qui brigue un cinquième mandat, est au centre d'une énorme tempête internationale, un gigantesque scandale de corruption. Francetv info suit cette crise en direct. 

• Dans l'œil du cyclone, Blatter se défend. Dans son discours d'ouverture, jeudi soir, "Sepp" a plaidé la bonne foi, arguant qu'il ne pouvait "pas surveiller tout le monde". L'arrestation de plusieurs responsables soupçonnés de corruption "jettent la honte et l'humiliation" sur le football, a-t-il ajouté. Et il a prévenu : "D'autres mauvaises nouvelles sont à venir."

• Platini monte au front contre Blatter. "Assez, c'est assez" : Michel Platini, président de l'UEFA, "dépité, écœuré" par le scandale planétaire qui ébranle la Fifa, a demandé en personne à Joseph Blatter de démissionner. Devant son refus, il a appelé jeudi après-midi les fédérations à voter en masse pour son challenger, le prince jordanien Ali bin Al-Hussein.

Réunion de crise en urgence. Blatter a réuni dès jeudi matin les représentants des six fédérations continentales pour examiner les suites à donner au scandale. Les réunions du Comité d'urgence de la Fifa sont rares et celle-ci était d'autant plus exceptionnelle que deux de ses membres manquaient à l'appel, ayant été arrêtés la veille. Rien n'a filtré.