Corruption à la Fifa : "Je n'ai aucun reproche à me faire", estime Jérôme Valcke

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Le siège de la Fifa, le 2 juin 2015 à Zurich (Suisse). (MICHAEL BUHOLZER / AFP)

Le bras droit de Sepp Blatter est soupçonné d'avoir transféré 10 millions de dollars sur des comptes gérés par l'ex vice-président de l'organisation Jack Warner.

Ce qu'il faut savoir

Il assure qu'il n'a rien à se reprocher. Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa, s'est exprimé mercredi 3 juin sur les accusations de corruption dont il fait l'objet, au lendemain de la démission surprise de Sepp Blatter. Le New York Times avait accusé Jérôme Valcke d'avoir transféré 10 millions de dollars sur des comptes gérés par l'ex vice-président de l'organisation Jack Warner. Le Français s'en est expliqué sur France Info. Suivez les évènements en direct.

• Interpol lance six avis de recherche. A la demande des autorités américaines, Interpol a émis mercredi 3 juin six "notices rouges" demandant la localisation et l'arrestation de deux ex-responsables de la Fifa : Jack Warner, ex-vice président de l'organisation, et Nicolas Leoz, ancien membre du comité exécutif. Sont également concernés quatre dirigeants d'entreprises évoluant dans le marketing sportif. 

Guerre de succession. L'élection du nouveau président doit avoir lieu lors d'un congrès exceptionnel prévu entre décembre 2015 et mars 2016. Le prince jordanien Ali est d'ores et déjà candidat, tout comme l'ancien footballeur David Ginola. Michel Platini, présenté par de nombreux responsables comme le président idéal, n'est pourtant pas exempt de tout reproche. 

Les derniers mois de Blatter. Président de la Fifa jusqu'à la prochaine élection, Sepp Blatter assure qu'il va se "concentrer sur la mise en œuvre des ambitieuses et profondes réformes" rendues nécessaires par le récent scandale de corruption touchant l'institution.

L'enquête se poursuit. Des médias américains font état d'une enquête du FBI visant directement Sepp Blatter. Les autorités "espèrent obtenir la coopération de certains des responsables de la Fifa inculpés" pour resserrer l'étau autour de lui, selon le New York Times.