Soupçon de corruption à la Fifa : Valcke affirme n'avoir "rien reçu de Nasser" Al-Khelaïfi
La justice suisse a ouvert une enquête contre Jérôme Valcke, l'ex-secrétaire général de la Fifa, et contre le Qatari Nasser Al-Khelaïfi pour des soupçons de corruption en lien avec l'octroi de droits média pour les Coupes du monde de football.
Il nie en bloc. Mis en examen, l'ancien numéro 2 de la Fifa, Jérôme Valcke, se défend dans un entretien à L'Equipe, vendredi 13 octobre, au lendemain de l'annonce par le ministère public de la Confédération helvétique de l'ouverture d'une enquête à l'encontre à la fois de Jérôme Valcke et du Qatari Nasser Al-Khelaïfi, PDG de beIN Media et le président du PSG, pour des soupçons de corruption, en lien avec l'octroi de droits média pour les Coupes du monde de football.
Ils disent qu'il y a eu des versements d'argent de Nasser [Al-Khelaïfi,] à moi contre la vente de droits à un tarif présidentiel. Mais je n'ai rien reçu de Nasser. Il n'y a jamais eu d'échange entre Nasser et moi. Jamais.
Jérôme Valcke, ancien secrétaire général de la Fifadans "L'Equipe"
Déjà suspendu dix ans pour corruption
Jérôme Valcke "réfute les accusations contre [lui] ou contre Nasser [Al-Khelaïfi]". Il explique dans le quotidien sportif que "tout ce qui est négociation de droits télé a toujours été fait par le département concerné et la décision finale était toujours dans les mains de la commission des finances et du comité exécutif de la Fifa". "Ce n'était pas mon choix, ma décision ou mon pouvoir de faire ce genre de transaction sans que cela soit validé", plaide l'ancien secrétaire général de la Fifa.
"On m'a demandé de répondre à des questions à la suite d'une plainte supplémentaire de la Fifa contre moi. La Fifa, semble-t-il, a le souhait féroce et ardent de me mettre sous terre, si elle ne l'a pas déjà fait", ajoute l'ancien directeur du marketing puis secrétaire général de l'instance, déjà suspendu dix ans pour d'autres faits de corruption.
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