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Soupçons de corruption à la Fifa : nouvelle vague d'arrestations en Suisse

Les autorités ont procédé, jeudi, à de nouvelles interpellations dans le cadre de l'enquête pour corruption présumée au sein de l'instance mondiale du football. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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L'entrée du siège de la Fifa à Zurich (Suisse), le 8 octobre 2015.  (FABRICE COFFRINI / AFP)

Une nouvelle vague d'arrestations de responsables, actuels et anciens, de la Fédération internationale de football (Fifa) a eu lieu dans la matinée du jeudi 3 décembre en Suisse, indique le New York Times (en anglais). Cette opération a été menée à la demande de la justice américaine et intervient sept mois après une première vague d'arrestations pour fraude, corruption et blanchiment d'argent d'une douzaine de dirigeants de la Fifa. L'instance mondiale du football confirme "des actions" menées par la justice américaine et assure qu'elle "continuera à coopérer pleinement" à la fois avec les enquêteurs américains et suisses. 

L'opération a débuté à 6 heures et a visé notamment l'hôtel Baur au Lac, qui avait déjà été le théâtre de la première vague d'arrestations le 27 mai. Sepp Blatter, président démissionnaire et suspendu de la Fifa, ne figure pas parmi les personnes interpellées à Zurich, précise le New York Times.

Les Fédérations d'Amérique du Sud et d'Amérique Centrale dans le viseur

Le quotidien américain indique que les personnes visées par ces arrestations étaient en grande partie des représentants des Fédérations d'Amérique du Sud et d'Amérique Centrale. Le New York Times précise aussi, en citant des sources anonymes, que la justice américaine va procéder à des inculpations jeudi matin.

Comme en mai, cette opération survient alors que la Fifa réunit son comité exécutif pendant deux jours, les 2 et 3 décembre à Zurich. Lors de cette réunion, la Fifa doit se pencher sur les réformes cruciales pour son avenir après le scandale qui a éclaté en mai à la suite de l'enquête menée par la justice américaine.

Les enquêteurs ont mis en évidence que des dirigeants du football mondial avaient reçu des pots-de-vin et commissions pour l'attribution de l'organisation de la Coupe du monde et la cession de droits TV et commerciaux.

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