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Corruption : Nîmes/Istres, un nouveau match dans le viseur de la justice

Le dossier du club de Nîmes pourrait s’épaissir avec de nouveaux soupçons portant sur un septième match douteux. Une affiche contre Istres la saison dernière aurait aussi fait l’objet d’une "tentative d’arrangement".
Article rédigé par franceinfo
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  (Un joueur d'Istres aurait été approché avant l'affiche contre Nîmes, jouée ici le 18 avril au stade des Costières © MaxPPP)

Le journal Le Parisien/Aujourd’hui en France a révélé ce vendredi l’existence d’un nouveau dossier dans le tiroir nîmois déjà garni de six matches présumés truqués, lors de la saison passée. D’après le quotidien, un joueur d’Istres, dans le département voisin des Bouches-du-Rhône, aurait été approché. Etait-ce pour lever le pied ?

Un futur contrat promis à un adversaire

La Ligue de football professionnel (LFP), ainsi que le procureur de la République disposeraient d’une nouvelle pièce à ajouter à l’affaire concernant la Ligue 2 et concentrée à Nîmes. Selon Le Parisien , le FC Istres Ouest Provence leur a écrit pour les prévenir qu’un des joueurs de son équipe première avait été approché quelques jours avant l’affiche Nîmes-Istres du 18 avril 2014. Une promesse d’embauche aurait été faite à un défenseur istréen ayant commencé sa carrière au sein du club gardois.

Au final, Nîmes l’avait emporté 1 à 0.

L'affiche suspecte du 18 avril 2014 détaillée par Thibault Maisonneuve / France Bleu Provence

Le joueur approché, Cyril JeuneChamp, reconnait qu'il y a eu une discussion avec un intermédiaire, mais uniquement sur une éventuelle signature. Sur le site internet du journal La Provence , le défenseur précise avoir clos rapidement le dialogue.

"Que ce soit bien clair : si j'ai été approché, c'était pour me dire qu'ils étaient interessés par ma venue en vue de la saison prochaine, mais en aucun cas pour me demander de lever le pied."

Le président du club des Bouches-du-Rhône, Henry Cremadès a confirmé au journal l’envoi du courrier à la Ligue et au parquet, en précisant se positionner comme " victime".

 "Il va y avoir une enquête et les différents protagonistes du dossier vont être entendus (...) Une chose est certaine : nous sommes les victimes dans cette affaire."

Depuis sa révélation en novembre, l’affaire des matches douteux autour de Nîmes a provoqué six mises en examen dont celle de Jean-Marc Conrad, président du club au moment des affiches suspectes.

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