Coupe de France : Guingamp l'emporte 2-0 face à Rennes

Il y avait samedi soir deux Bretagne : celle qui rit et celle qui pleure. Pour le rire, c'est vers l'ouest de la région qu'il faut aller. Le nord-ouest exactement, dans les Côtes-d'Armor. Guingamp remporte, pour la seconde fois de son histoire, la Coupe de France sur le score de 2 à 0. Et le club se qualifie pour l'Europa League.

A REVIVRE | La finale de la Coupe de France Guingamp-Rennes, ambiance et commentaires

En face c'est Rennes qui essuie une larme. La préfecture d'Ille-et-Vilaine quitte une fois encore le Stade de France sans le trophée... et battue par le même adversaire qu'en 2009. Sauf que la défaite est encore plus nette. Il y a cinq ans, Guingamp avait vaincu 2-1. Il est vrai que l'En Avant était alors en ligue 2.

"Ici, on se sent un peu délaissés " (Un supporter à Guingamp)

Si l'atmosphère de kermesse bretonne est quelque-peu douchée sur les rives de la Vilaine, à Guingamp en revanche, le coup de sifflet final a été accueilli par une longue clameur et une marée de drapeaux bretons. 7.000 personnes étaient réunies en ville face à un écran géant, c'est à dire l'équivalent de la totalité de la population, alors même que de nombreux habitants ont fait le déplacement à Paris.  "C'est hyper important pour Guingamp comme pour tout le département. On se sent un peu délaissés ici, entre les grandes villes comme Rennes et Brest, on a du mal à décoller ", observe Thierry, un chauffeur routier originaire de la ville voisine de Lannion.

"Rien à perdre" (l'entraîneur rennais)

A Rennes justement, le supporters sont d'autant plus amers que leur équipe n'a pas été à la hauteur de la rencontre. La dernière fois que le trophée a atterri en ville, c'était en 1971. L'entraîneur rennais Philippe Montanier avait assuré avant la rencontre que son équipe n'avait "rien à perdre ". Si : un match.