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Coupe de France : La demi-finale Quevilly-PSG jouée à Caen

Le ministère de l'Interieur a décidé que la demi-finale de Coupe de France entre l'US Quevilly et le Paris-Saint-Germain qui doit avoir lieu le 14 avril sera délocalisée à Caen. La rencontre sera aussi entourée d'importantes mesures de sécurité. _ Un arrêté préfectoral interdira d'arborer les couleurs du PSG dans la ville de Caen le jour du match.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

Temps de lecture : 2min

Après avoir consulté hier les dirigeants du PSG, de l'US Quevilly, le maire de Petit-Quevilly Frédéric Sanchez, les autorités préfectorales concernées et les forces de l'ordre, la Fédération française de football (FFF) et le ministère de l'Intérieur “ont
décidé de délocaliser ce match au stade Michel d'Ornano de Caen pour
des raisons de sécurité sportive et d'ordre public”.

_ Le président du PSG Robin Leproux a maintenu sa décision de suspendre, jusqu'à nouvel ordre, la vente de billets aux supporteurs de son club pour cette rencontre. Un système de billetterie nominative sera donc mis en place dans les points de vente à Rouen et à Caen, “avec contrôle de l'identité des acheteurs”, tandis qu'aucune vente de billets sur internet n'a été autorisée.

La vente de billets sera “strictement limitée” aux habitants de Basse et Haute-Normandie. Des contrôles seront effectués par les forces de l'ordre en périphérie du stade Michel d'Ornano pour s'assurer de la correspondance entre le nom inscrit sur le billet et l'identité de son titulaire.
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a également demandé au préfet de Basse-Normandie Christian Leyrit de prendre un arrêté d'interdiction de stationnement et de circulation sur la voie publique de personnes “se prévalant de la qualité de supporteur du club du Paris-Saint-Germain” ou “connues comme étant supporteurs de ce club”.

_ Le dispositif de sécurité sera assuré par 800 policiers et gendarmes, ainsi que par des stadiers du PSG et des policiers physionomistes de la préfecture de police qui identifieront “les délinquants qui auraient, malgré tout, décidé de semer le trouble
aux abords du stade”, selon le ministère de l'Intérieur.

D'après des chiffres de la place Beauvau, les interdictions de stade sont passées de 311 à 747 depuis le mois de février.
La durée d'interdiction maximale d'accès à un stade est passée de 3 à 6 mois et même à 12 mois en cas de récidive. Une peine d'un an de prison ferme peut être prononcée en cas de non respect de cette interdiction.