Coupe de France : Marseille étouffe le PSG et se qualifie en quarts de finale
Plus de onze ans d'attente. Pour la première fois depuis novembre 2011, Marseille a dominé le PSG dans son stade Vélodrome, mercredi 8 février, lors des huitièmes de finale de la Coupe de France (2-1). Un succès qui confirme la forme récente des Phocéens et, surtout, la période difficile que traverse le Paris Saint-Germain à six jours de son huitième de finale aller de Ligue des champions contre le Bayern Munich.
Incandescent dans son antre, le peuple marseillais savait que l'opportunité de faire tomber le rival était bonne à saisir tant les Parisiens se montrent friables en 2023. Il a failli être douché, climatisé lorsque Sergio Ramos a vu son but refusé à la 93e minute pour une position de hors-jeu. En vain, ce Paris là ne méritait pas mieux.
Une victoire incontestable
La victoire, offerte par une demi-volée puissante et soudaine de Ruslan Malinovsky peu avant l'heure de jeu (2-1, 57e), ne souffre d'aucune contestation tant les hommes d'Igor Tudor ont marché sur leurs adversaires. Seul un moment d'inattention, en fin de première période, a éteint le volcan lorsque Sergio Ramos, déjà lui, a égalisé d'une tête décroisée à la réception d'un corner de Neymar (1-1, 45e+2). Au moment de rentrer aux vestiaires, le spectre d'une nouvelle performance phocéenne plombée par son manque d'efficacité pointait son nez.
Car, paradoxalement, l'OM n'a ouvert le score que sur un penalty d'Alexis Sanchez provoqué, en solitaire, par Cengiz Under (1-0, 31e). Il aurait pu et dû se mettre à l'abri bien plus tôt sans un Gianluigi Donnarumma omniprésent devant Nuno Tavares (3e), Cengiz Under (9e, 42e), Ruslan Malinovsky (16e) ou Jonathan Clauss (41e). Sead Kolasinac (20e) et Matteo Guendouzi (25e), de tirs en-dehors de la surface, n'étaient pas passés loin non plus d'ouvrir la marque.
Le PSG loin du niveau Ligue des champions
Sur le papier, le Paris Saint-Germain ne pouvait rêver meilleure préparation à seulement six jours de son huitième de finale aller de Ligue des champions contre le Bayern Munich. L'intensité imposée pendant 90 minutes par les Marseillais était celle des grandes soirées européennes, tout comme la fureur de leur public massé dans un Vélodrome plein comme un oeuf.
Mais les limites affichées par les hommes de Christophe Galtier, incapables de répondre à la pression adverse, inquiètent. Hormis les dix dernières minutes de la rencontre - et une frappe sur le poteau de Neymar (40e) -, Paris a eu toutes les peines du monde à trouver des solutions en l'absence de Kylian Mbappé (blessé à l'ischio-jambier). Pour la deuxième année consécutive, son parcours s'arrête dès les huitièmes de finale.
Le mois de février dangereux du Paris Saint-Germain commence très mal alors que se profile le Bayern Munich en Ligue des champions, mardi prochain, mais aussi Monaco, Lille et surtout un nouveau déplacement à Marseille, le 26 février, en Ligue 1. La revanche tient déjà toutes ses promesses et l'OM sait désormais comment faire tomber son rival à domicile.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.