Coupe de France : "On vit un truc de dingue, on n'en rêvait même pas", réagit le directeur du FC Versailles
"Non seulement on va peut-être aller en finale, mais on va la gagner cette Coupe de France", a déclaré Jean-Luc Arribart, alors que son club se hisse en demi-finale après sa victoire face à Bergerac.
"On vit un truc de dingue" a réagi mercredi 9 février sur franceinfo Jean-Luc Arribart, directeur général du Football Club de Versailles 78, après la qualification de son club pour les demi-finales de la Coupe de France de football. Les amateurs de Nationale 2 ont éliminé aux tirs au but Bergerac, autre club de Nationale 2, (1-1, 5 tirs au but à 4). "On a du mal à réaliser que c'est vrai", s'étonne Jean-Luc Arribart qui se dit "épaté" par la "belle performance" de ses joueurs. La demi-finale, "on n'en rêvait même pas". Alors aller en finale et la gagner ? "J'ai l'impression qu'on a la baraka et que rien ne peut nous arriver", lance le directeur du club.
franceinfo : Comment vivez-vous cette qualification ?
Jean-Luc Arribart : Je peux vous dire qu’on a un petit peu gâché la fête à Périgueux. C'était le but recherché. L'entraîneur avait demandé cela à ses joueurs : on vient ici pour gâcher la fête. Je crois que c'est réussi, après un scénario qui nous a donné quelques palpitations quand même. Périgueux a réussi un tir cadré. C'était à la 88e minute pour égaliser. Et franchement, dans cette ambiance très difficile, hostile, je dois tirer un coup de chapeau à mes joueurs. Parce que garder leur sang-froid, se mobiliser pour réussir une séance de tirs au but parfaite, j'ai trouvé que c'était admirable de sang-froid, de maîtrise, de brio. Je suis épaté. Et puis on vit un truc de dingue. Comment cela se fait-il que l'on soit en demi-finale de Coupe de France ? On a du mal à réaliser que c'est vrai.
Quel est le secret de la réussite de Versailles ?
Il y a un staff qui travaille très bien, un entraîneur qui connaît très bien son rôle, qu'il a constitué en début de saison, et qui le gère avec beaucoup de maîtrise et d'efficacité. Il a su les préparer à Toulouse pour le tour précédent. Et aujourd'hui, dans des circonstances très compliquées, pour un but extrêmement élevé – se qualifier pour les demi-finales – avec un calme, une sérénité, beaucoup de tranquillité ! Les équipes sont souvent à l'image de leur coach.
"Cette tranquillité, cette discipline, cette confiance en eux, ils l'ont traduite sur le terrain en ayant un comportement remarquable et en s'accrochant à ce match qui était une petite finale de Nationale 2."
Jean-Luc Arribart, directeur général du Football Club de Versailles 78à franceinfo
C'était pour savoir quelle était la meilleure équipe de Nationale 2. Mais franchement, c'est une belle performance.
Vous êtes à un match de la finale au Stade de France...
Cela paraît cinglé d'imaginer ça. Déjà, on ne pensait jamais arriver jusqu'en demi-finale. On n'en rêvait même pas. Imaginez qu'il y a des pros qui passent quinze ans – cela a été mon cas – et qui ne jouent jamais une demi-finale de Coupe de France. Pour des amateurs de Nationale 2, c'est encore plus rare. Et se dire maintenant, que l'on y est et que l'on peut aller encore plus haut, franchement, quand on regarde les clubs qui, potentiellement, vont se qualifier pour les demi-finales, cela ne va quand même être sacrément dur. Mais après tout, j'ai l'impression qu'on a la baraka et que rien ne peut nous arriver. Alors, non seulement on va peut-être aller en finale, mais on va la gagner cette Coupe de France.
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