Coupe de France : un PSG rajeuni souffre contre Châteauroux mais se qualifie pour les 16es de finale
Les crampes sont apparues dès l’heure de jeu, preuve de l’engagement mis par les Castelroussins, pensionnaires de troisième division, qui ont longtemps bousculé un PSG largement remanié, vendredi 6 janvier, en 32e de finales de la Coupe de France, avant de finalement s'incliner (3-1). Châteauroux a dû céder dans le dernier quart d’heure, sur un but de Carlos Soler puis un dernier de Juan Bernat dans les arrêts de jeu, mais a presque réalisé un exploit en mettant en difficulté le club de la capitale, dont la composition avait été rajeunie par Christophe Galtier. Les Parisiens sont parvenus à éviter la séance de tirs au but et se qualifient pour les 16es de finale.
En l’absence de ses stars, puisque Kylian Mbappé a été autorisé à prendre quelques jours de vacances, Lionel Messi vient de rentrer à Paris après la Coupe du monde, et Neymar se remet d’une entorse à la cheville, Christophe Galtier avait décidé d’aligner une équipe remaniée, dont le manque d’automatismes a sauté aux yeux contre Châteauroux.
Des jeunes plus mordants que certains cadres
Car si les Parisiens ont rapidement ouvert le score grâce à Hugo Ekitike (13e), ils ont ensuite été longtemps bousculés par les Castelroussins, dont le statut de relégable en National a certainement surpris les spectateurs de ce 32e de finales. La Berrichonne a joué avec ses armes et son cœur et pourra se féliciter d’un match réussi, durant lequel elle ne s’est pas contentée de défendre, en s’offrant plusieurs occasions, dont l’une a été concrétisée par Nathanaël Thio (37e). Le succès parisien a ensuite été long à se décider. Les hommes de Christophe Galtier ont dû attendre le dernier quart d’heure puis les arrêts de jeu pour retrouver le chemin des filets, grâce à Carlos Soler et Juan Bernat.
Les deux joueurs espagnols ont certes été décisifs en fin de match, mais n’ont pas forcément marqué de points dans l’esprit de Christophe Galtier. Auteurs de prestations ternes, comme Pablo Sarabia, assez nonchalant, ils ont déçu. Sur son côté gauche, Juan Bernat a souvent été débordé par les Castelroussins, ce qui a parfois mis El Chadaille Bitshiabu en difficulté. Le jeune défenseur central, 17 ans, qui avait fait forte impression contre Strasbourg en Ligue 1, s’est montré plus fébrile et s’est manqué sur l’égalisation castelroussine, en déviant le ballon dans son but.
Au milieu de terrain en revanche, Warren Zaïre-Emery, 16 ans, et Ismaël Gharbi, 18 ans, ont réalisé une belle prestation, pleine de sérénité et d’aisance technique. Avec seulement 56 minutes de jeu en professionnel dans les jambes avant ce match, Gharbi a délivré une passe décisive très bien sentie pour Ekitike, avant d’oser tenter sa chance, sur une reprise de volée, qui a obligé Paul Delecroix à la parade.
"Je suis forcément satisfait de cette qualification et sur un plan personnel, je suis content d’aider l’équipe avec une passe décisive. Il y avait une pression positive car nous avons tout pour être performants, avec de très bons joueurs autour de nous. On est contents d’avoir pu jouer aujourd’hui et on espère d’avoir de plus en plus de minutes", a réagi Gharbi au micro de BeIN Sports. Avec les blessures de certains cadres et le calendrier chargé, ces "titis", les jeunes joueurs formés à Paris, pourraient se voir accorder du temps de jeu lors des prochains matchs, même si Christophe Galtier espère "retrouver rapidement un groupe conforme au PSG et à ses ambitions".
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