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Furlan: Troyes-Bordeaux, "le pot de terre contre le pot de fer"

Jean-Marc Furlan, l'entraîneur de Troyes, qui reçoit mardi Bordeaux en demi-finale de Coupe de France, a estimé lundi que le duel entre le relégable aubois et la neuvième de Ligue 1, "clairement favori", sera celui du "pot de terre contre le pot de fer".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Jean-Marc Furlan (VALERY HACHE / AFP)

L'Estac et vous n'avez jamais été aussi près du Stade de France ?
Jean-Marc Furlan : "Avec une saison globalement compliquée, c'est vraiment un puissant  stimulant pour la fin de Championnat aussi. C'est un moment fort dans une  carrière de joueur ou d'entraîneur, mais la dernière marche est toujours la  plus haute à gravir, même à domicile, même si nous sommes décomplexés par  rapport à l'enjeu. J'ai même mis mes joueurs en garde : 'N'imaginez pas une seule seconde que vous êtes qualifiés !' Une demi-finale de Coupe, cela n'a  rien à voir avec le Championnat, et le Bordeaux de mardi soir, ce sera une tout  autre équipe que celle qui accumule les matches nuls en L1. Les Girondins ont  toutes les caractéristiques d'une équipe de Coupe, solide défensivement, capable de faire des coups à l'extérieur. Ils sont clairement favoris, ce sera le pot de terre contre le pot de fer."

Vous avez élevé la voix concernant le jour de repos supplémentaire octroyé aux Bordelais...
JMF : "Je vais rester bien élevé, calme et posé mais en interne je suis bouillant. C'est parfaitement incohérent, pas du tout équitable. 24 heures de récupération de plus ou de moins, à cet instant de la saison, avant une demi-finale, cela pèse lourd. On a été obligé de prendre quelques risques samedi (face à Evian) dans la compo d'équipe pour garder un maximum de  fraîcheur pour cette demie."

Cette demi-finale est chargée de symboles pour vous, ancien Bordelais et ancien entraîneur de Libourne-Saint-Serin...
JMF : "Il n'y a que le sport qui puisse offrir ce type de sentiments partagés. Se qualifier aux dépens de Bordeaux, ce serait affectivement très fort. Et puis si on devait perdre ce match, autant que ce soit Bordeaux... Mais je ne pense  pas à tout ça, je suis focalisé à 100% sur le match. Le Stade de France nous fait tous rêver, sans trop y croire. Personnellement il m'arrive même de penser que ce n'est pas fait pour moi. Et pourtant..."

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