Kombouaré : Sessegnon était "irrécupérable"
Le PSG boucle le mercato sans le Stéphanois Dimitri Payet ni aucune recrue. Que ressentez-vous ?
"C'est une déception mais c'est un fait. La piste Payet était notre priorité mais cela ne s'est pas fait. Tout le monde au club voulait le faire venir. Mais Saint-Étienne en a décidé autrement. Le dirigeants l'ont bloqué et il n'y a aucun souci envers eux. Aujourd'hui, on travaille avec l'effectif qu'on a".
Pourquoi le club n'a-t-il pu compenser le départ de Sessegnon ?
"Moi, au départ, j'avais dit: pas de départ, pas d'arrivée. C'est pour ça qu'on ne pouvait pas anticiper une éventuelle arrivée. Je suis quelqu'un d'honnête. Je n'allais pas tenir un double discours en assurant au groupe ne pas vouloir entendre parler d'arrivée et chercher quand même ! Après, le jeudi, on a reçu une offre fantastique pour le transfert de Sessegnon. C'était une bonne chose. Au moment où on autorise le départ de Sessegnon, on part sur une solution de remplacement. Mais le temps a manqué. Nous avions d'autres pistes mais, entre-temps, elles avaient déjà signé ailleurs. À côté de cela, on a reçu un paquet de propositions mais aucune ne correspondait au profil qu'on recherchait".
Votre groupe n'est-il pas devenu trop juste en quantité pour aborder la deuxième partie de saison ?
"J'ai moins de solutions mais le collectif n'est pas affaibli. Sessegnon ne venait plus à l'entraînement ; à mes yeux, il n'existait plus. J'estime que le groupe est encore suffisamment armé pour faire une bonne deuxième partie de championnat. Aujourd'hui, j'avance avec un groupe qui continue à gagner des matches. J'ai des jeunes de qualité sous la main. Il y a en a qui auront leur chance".
En voulez-vous à Sessegnon ?
"Je pense qu'il était irrécupérable. Il était têtu et le montant de l'offre reçue a fait que nous n'avons pas hésité à accepter. Mais il a eu un comportement extrêmement grave. De même que l'attitude de Dimitri Payet est condamnable et inacceptable vis-à-vis de Saint-Etienne".
Quelles sont vos relations avec l'actionnaire majoritaire, Sébastien Bazin ?
"Elles sont très bonnes. Quand on travaille, on n'est pas toujours d'accord. Mais on est solidaire. Je le répète, pour moi le joueur était irrécupérable".
Entre le déplacement à Martigues en Coupe de France et celui à Rennes en championnat, lequel est le plus important ?
"Tous les matches sont importants. La meilleure préparation pour Rennes est une victoire demain à Martigues. On sait que ce sera très difficile car Martigues est quatrième de son groupe en CFA, n'a perdu que trois fois depuis le début de saison et possède des joueurs qui sortent de centres de formation de Ligue 1. Généralement, les équipes inférieures compensent leur déficit technique et de valeur par un engagement plus important. Il faudra se méfier mais on a les armes pour se qualifier".
Gardez-vous un souvenir particulier du stade Francis-Turcan de Martigues ?
"C'est le plus mauvais souvenir de ma carrière (le 5 novembre 1994 en championnat, Martigues-PSG 1-1, ndlr). À l'époque, il y avait eu beaucoup d'incidents dans le match. On avait reçu des fumigènes et des paires de ciseaux sur le terrain. Mais c'était il y a longtemps. Ce sera un tout autre match dans une tout autre ambiance".
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