Le PSG élimine Dijon en 8e de finale de Coupe de France
Ces retrouvailles entre Dijonnais et Parisiens ne rappelaient pas forcément de bons souvenirs du côté du PSG. Eliminés de la Coupe de la Ligue par ces mêmes joueurs, les hommes de Carlo Ancelotti savaietn que leur statut de favoris pouvait les desservir. Les premières minutes de la rencontre nétaient pas les plus exaltantes, mais il na pas fallu attendre trop longtemps pour assister au premier but. Sur un mauvais contrôle de Tchagouni, Nenê qui se trouvait à laffût, bondissait sur le ballon, dépassait le gardien de Dijon, et dans un angle pourtant très fermé, parvenait à loger le cuir dans le cadre (1-0, 15e).
Déboussolés par cette ouverture du score, les Dijonnais manquaient de peu de se faire surprendre une deuxième fois trois minutes plus tard, lorsque Hoarau frappait la barre transversale. Mais larbitre de touche avait estimé que lattaquant parisien sétait aidé de la main pour contrôler la balle. Sur leur flanc gauche, Diallo et Zarour éprouvaient toutes les peines du monde à contenir les assauts parisiens. Cest ainsi que Jallet pouvait sans trop de peine ajuster un centre, finalement repoussé par Zarour. Présent sur tous les bons coups, Nenê tentait aussitôt sa chance dune vingtaine de mètres, et ratait dun rien le cadre (34e). Rares, voire inexistantes étaient les occasions pour Dijon.
Soirée assez calme pour Douchez
Forts de cet avantage, et surtout très peu contrariés en première période, les Parisiens entamaient la deuxième période sur le même tempo, avec déjà un centre de Ménez repris par personne. Les hommes de Patrice Carteron ne parvenaient toujours pas à se montrer menaçants, et jusque là, Douchez passait une bien agréable soirée. Il fallait attendre lheure de jeu pour voir Dijon se procurer une première occasion franche, sur une frappe de Jovial, brillamment détournée par le dernier rempart parisien (64e).
Prenant conscience que le match leur échappait, les Bourguignons commençaient à se réveiller et se procuraient une nouvelle occasion, la deuxième. Cette fois, cétait à Kakuta, entré en jeu cinq minutes plus tôt, de sillustrer. Le joueur prêté par Chelsea récupérait le ballon dans les pieds de Thiago Motta, et laction se concluait par une tentative de Jovial, repoussée par Douchez (72e). A moins de dix minutes de la fin, Gameiro (également entré en jeu peu avant) se retrouvait seul face à Tchagouni qui semblait accrocher linternational français, mais larbitre restait de marbre. Malgré une dernière occasion dans la surface pour Dijon, le score en restait là, le PSG était qualifié et le malheureux Tchagouni allait devoir vite oublier sa mésaventure.
Ancelotti veut plus de réalisme, Carteron déçu
Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris SG): "C'est un bon résultat, on va jouer les quarts de finale. A 1-0 ce n'était pas facile de contrôler, mais je pense que c'était un bon match. On regarde vers l'avant. Matuidi et Chantôme ont fait du bon travail. Ils ont bien défendu et attaqué avec de la qualité. En défense, il n'y a pas eu beaucoup de risques et le gardien Nicolas (Douchez) a fait du bon travail. Offensivement, on a bien fait mais nous devons marquer plus. On a eu des occasions mais on n'a pas marqué. Il faut être plus réaliste. Jallet a pris un coup et Bodmer était fatigué. C'est pour ça qu'ils sont sortis. Gameiro et Hoarau ont joué ensemble au moment où on a mal joué et où on a surtout défendu. Contre Montpellier il faudra être meilleur. C'est une équipe dangereuse. Il n'y avait pas de problème avec Ceara avant, il n'y en a pas maintenant."
Patrice Carteron (entraîneur de Dijon): "L'adversaire a été beaucoup plus réaliste que nous. Contre des joueurs supérieurs techniquement, les erreurs se paient cash. Je pensais qu'on pouvait revenir, on a eu quelques situations chaudes. Paris a conservé le résultat sans être brillant. On a manqué de soutien. Je suis déçu. Les gens ne se rendent pas compte qu'on reçoit une équipe qui a dix fois notre budget. Notre public doit comprendre que sans lui, on aura du mal à domicile. Pour la réception de Nice, on aura vraiment besoin d'eux. On est un promu, il va falloir se battre pour le maintien. On n'a pas besoin qu'ils viennent juste en spectateurs. Nice, c'est le match le plus important de l'histoire du club. On n'était pas loin, mais on a fait un match avec des choses vraiment intéressantes. C'était un match typique contre une grosse écurie. On a le sentiment de ne pas passer loin, ce qui manque c'est le réalisme. C'est la gestion du détail qui fait la différence entre une grosse écurie et un promu."
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