Paris rejoint Monaco en finale de la Coupe
Nenê dans une bonne passe
Le recadrage était nécessaire. Nenê a visiblement compris le message de ses partenaires. Au tir mais surtout à la passe, le Brésilien poussé son équipe vers le Stade de France en étant impliqué dans les trois buts du PSG. Le premier signe de ce changement radical était visible à la 22e minute lors d'un contre mené à grande vitesse. Décalé à gauche, Nenê ne frappait pas et servait Bodmer en retrait. La reprise du milieu parisien était parfaite, hors de portée de Malicki (0-1, 22e). Après une première tentative sur la barre (43e), le Brésilien retrouvait son efficacité d'une volée imparable au terme d'un nouveau contre parisien (0-2, 51e). Nenê parachevait son oeuvre collective avec une passe décisive pour Hoarau qui scellait le score du match (1-3, 63e). Avec ce joueur-là, dans cet état d'esprit-là, Paris a une autre allure. Une allure de Ligue des champions ?
Le bon coaching de Kombouaré
Trois jours après son succès capital sur Lyon (1-0) en championnat, Antoine Kombouaré jouait une carte importante dans sa saison. Pour tenter de conserver son titre en Coupe de France, l'entraîneur parisien avait effectué quelques retouches. Ce fût payant, notamment grâce au rendement de Bodmer, buteur et passeur. Si on a déjà beaucoup parlé du remplacement d'Edel par Coupet, cette demie confirme que l'ancien lyonnais valait mieux que son statut de remplaçant. Décisif face à de Freitas, Coupet a évité quelques moments d'angoisse à son équipe. Pourquoi arrêter en fin de saison ?
Angers fait honneur à la Coupe
Le stade était plein mais Angers a bien failli manquer sa fête. Trop timoré au coup d'envoi, le SCO a presque attendu une mi-temps pour faire retomber la pression. L'égalisation était même au bout du pied de De Freitas mais l'Angevin s'arrachait les cheveux sur une superbe manchette de Coupet (50e). Moins d'une minute plus tard, malgré le corner en faveur du SCO, Nenê crucifiait Angers. Cela n'abattait pas les locaux qui multipliaient les efforts, quitte à s'offrir aux contres parisiens. Sur une frappe en pivot, Renouard trouvait enfin la lucarne (57e). Un espoir de courte durée puisque Hoarau redonnait à nouveau deux buts d'avance au PSG. Entré pour apporter de l'efficacité et de la fraîcheur, Keseru touchait lui la barre de Coupet (68e). La chance n'était pas avec le SCO de Jean-Louis Garcia qui n'égalerait pas le finaliste de 1957. Les joueurs méritaient eux leur ovation en fin de match. Heureusement, il reste le championnat pour se consoler.
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