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Troyes s'offre une demi-finale

Troyes, qui a battu Nancy mardi au stade de l'Aube (3-0), est la première équipe qualifiée pour les demi-finales de la Coupe de France. Des buts signés Bréchet (52e), Faussurier (74e) et Camus (81e). L'Estac retouvera Saint-Etienne ou Lorient, Evian-TG ou le PSG, Lens (L2) ou Bordeaux.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
Jebbour (Nancy) tente de s'interposer devant Bahebeck (Troyes)

Devant à peine 8 000 spectateurs, une affluence plutôt faible pour un quart de finale de Coupe de France, Troyes a disposé de l'ASNL à l'issue d'une rencontre vivante où la décision s'est faite dans le second acte. L'Estac n'avait plus atteint ce stade de la compétition depuis 2001, et une  défaite contre Amiens aux tirs au but.

Les Aubois, derniers du championnat, ont ouvert la marque par le "vétéran" Jérémy Bréchet peu après la pause (belle tête décroisée sur un corner de son capitaine Enza-Yamissi). Ils ont ensuite doublé la mise à un quart d'heure de la fin grâce à une réalisation signée Julien Faussurier après une belle passe de Fabien Camus. Puis ce même Camus a tué le match à la 81e minute sur une offrande de Faussurier.

Nancy rate le coche

Les Lorrains avaient eux raté le coche en première période. Sur un corner, Jeanvier a été tout près d'ouvrir le score mais Othon a dégagé devant sa ligne (2e). Un peu plus tard, toujours sur corner, c'est la  reprise de la tête de Zitte qui a été dégagée en catastrophe par la défense  troyenne (42e). Dans la foulée, Grange a manqué de très peu le cadre d'une reprise (42e).

A Troyes, le danger est surtout venu du jeune Bahebeck, particulièrement  remuant. Il a inquiété Grégorini, l'obligeant à deux beaux arrêts sur un  superbe enchaînement contrôle de la poitrine, retourné (43e) puis sur un coup  franc très bien enroulé (45+2).

Jean-Marc Furlan, l'entraîneur de Troyes, ne cachait pas sa joie au terme de la partie: "La Coupe, c'est spécial", a-t-il confié. "Vous ne pouvez jamais savoir quel scénario va se  dérouler. C'est un état d'esprit totalement différent. C'est une demi-finale,  c'est rien d'autre. Je suis très heureux que les joueurs aient répondu  présents. On a mis une mi-temps pour jauger, pour se libérer. Il ne faut pas  oublier qu'il y avait le PSG juste avant (défaite 1-0 ce week-end en  championnat). Il y avait toujours cette déception à gérer. J'ai dit aux joueurs  à la mi-temps qu'on n'enchaînait pas assez vite. Après, on a accéléré nos  transmissions. C'est un beau dénouement pour nous. On est en demi, c'est bien  pour notre saison. C'est un groupe qui est agréable à diriger. On a toujours  notre objectif de montrer en championnat qu'on est une équipe difficile à battre".

Gabriel: "On a manqué de liant"

Patrick Gabriel, son homologue, regrettait de son côté les occasions manquées par son club: "On a manqué de maîtrise même si on  s'est créé deux, trois occasions, notamment sur coups de pieds arrêtés. On a  manqué de liant. Troyes a été plus déterminé que nous, on l'a payé logiquement.  On voulait jouer cette place en demi-finale. Les changements ont peut-être  perturbé le rendement de l'équipe mais ce n'était certainement pas le but. Le  but c'était d'amener du sang neuf. Troyes nous a fait souffrir techniquement  dans cette deuxième mi-temps. Et puis on prend un but sur coup de pied arrêté.  Derrière on a voulu revenir un peu trop vite et on s'est fait contrer. Je vous  dirai ça dimanche (si la dynamique est cassée). On sait qu'il nous reste six  matches et le prochain (contre Evian) est très important".

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