Coupe de la Ligue : le Losc élimine l'EAG
Devant 11 326 spectateurs qui avaient bravé les conditions météos, la première occasion du match était guingampaise : un tir à l’entrée de la surface de Salibur que Vincent Enyeama captait sans difficulté. Quelques minutes plus tard, le gardien nigérian sauvait les siens en détournant sur la barre un tir de Jimmy Briand (7e). A la 22e minute, les Bretons manquaient d’ouvrir le score : Salibur centrait pour Briand qui dont la tête décroisée n’était pas suffisamment rabattue.
Guingamp domine la première période
Dans la continuité de l’action, Enyeama relâchait un ballon aérien sous la pression de Privat, sans conséquence. L’EAG dominait le Losc contraint de défendre bas. A la 38e, Diallo reprenait d’une tête en cloche un bon centre de Briand mais le ballon retombait en sortie de but. Deux minutes plus tard, Coco butait sur le précieux Enyeama (40e). Les deux équipes regagnaient les vestiaires sur ce score vierge.
Le second acte reprenait de la même manière avec une grosse occasion des locaux, un tir de Salibur annihilé par une parade d’Enyeama, vigilant (50e). Les Dogues attendaient l’entame du dernier quart d’heure pour enfin mordre l’adversaire, mais le tir en pivot de Civelli était bien détourné par Lössl (75e). La fin de match était haletante avec des Rouge et Noir offensifs désireux de plier le match, et un Enyeama toujours aussi solide malgré la pluie, à l’image de cette tête de Diallo arrêté par le gardien lillois (84e). Les hommes de Frédéric Antonetti parvenaient finalement à imposer une prolongation à leur adversaire après une ultime parade d’Enyeama sur un coup-franc puissant de Diallo.
Lille monte en puissance et se qualifie au forceps
Les visiteurs se montraient un poil plus audacieux dans ces 30 minutes additionnelles avec notamment un tir d’Amadou trop écrasé et pas cadré (98e). Quatre minutes plus tard, une longue touche faisait passer un frisson dans la surface adverse, mais Civelli n’en profitait pas. A la 111e, Lössl était tout heureux de voir Boufal, bien placé, dévissé sa frappe. Monsieur Chapron sifflait finalement la fin de la partie sur ce score de parité. Les tirs au but allient départager les deux formations.
Lille débutait la série. Boufal prenait Lössl à contre-pied (1-0). Giresse faisait de même avec Enyeama (1-1). Sidibé enchainait avant l’arrêt d’Enyeama sur la tentative trop centrée de Bénezet. Diallo offrait le break à Lille (3-1). Erding réduisait l’écart à 3-2 avant que Lössl ne sorte le tir trop mou de Mavuba. Dans la foulée, Enyeama stoppait le tir au but de Lévêque avant que Bauthéac ne convertisse le sien avec sang-froid (4-3), propulsant le Losc dans le dernier carré.
Réactions
Frédéric Antonetti (entraîneur de Lille): "On est rentré dans le match à la 45e. Je pense que Guingamp a raté le coche en première mi-temps, ils auraient mérité de mener au score. Ensuite on est revenus dans le match, ça s'est équilibré, peut-être qu'on était même un peu mieux physiquement (sur la fin).Et puis, je pense que je n'ai pas besoin de faire la publicité d'Enyeama, il la fait assez tout seul. C'est un grand gardien, que ce soit en première mi-temps ou aux pénalties, il a fait la différence. Le fait de constituer un effectif et d'avoir un grand gardien ça fait partie du travail. En Coupe il faut la chance, la réussite. Et il faut un grand gardien".
Jocelyn Gourvennec (entraîneur de Guingamp): "Je trouve qu'on fait un match très plein pendant deux heures. On a vraiment pris l'ascendant en première mi-temps, avec de grosses situations, un arrêt d'Enyeama qui la met sur la barre, un but qui me paraît valable encore une fois. Donc on prend pas l'avantage, c'est dommage parce que je pense qu'on aurait mérité de mener à la pause. Après Lille a réussi à rééquilibrer. On a réussi à attaquer en restant équilibrés pour ne pas laisser d'espace à leurs attaquants qui vont vite. Après la séance de tirs-au-but c'est un peu de maîtrise, un peu d'adresse. Voilà, ça nous a souri contre Nice, ça nous a pas souri contre Lille. C'est une déception d'être éliminé juste avant les demies, mais en même temps, dans ce qu'on a produit, dans la continuité de la cohérence qu'on a eue à Marseille, il faut persévérer".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.