Coupe de la Ligue : Le PSG fait craquer l'OL et file en demi-finale
Un mois après la fessée reçue ici même au Parc des Princes (5-1), l'Olympique Lyonnais n'espérait pas forcément, avant la rencontre, une issue beaucoup plus favorable. En effet, avec les blessures, l'enchaînement des matches et surtout le niveau affiché actuellement par l'ogre parisien, Bruno Génésio avait décidé d'aligner une équipe bis avec Lacazette, Grenier, et Lopes sur le banc des remplaçants. De son côté, Laurent Blanc alignait comme souvent une équipe toujours aussi impressionnante sur le papier malgré la mise au repos (ou sur le banc) de Zlatan, Matuidi, Di Maria, Motta, Thiago Silva et Trapp.
Gorgelin a maintenu l'espoir Lyonnais... Mais Di Maria a surgi !
Pourtant, entre les pronostics sur le papier et la réalité du match, le constat final apparaît souvent différent. Et ce soir, pour ne pas déroger à cette règle, les Lyonnais ont réussi à tenir tête à la machine parisienne pendant plus d'un tiers du match ! Si Adrien Rabiot avait profité d'un énorme cafouillage des défenseurs lyonnais, mais aussi d'une grosse erreur d'arbitrage (le ballon étant nettement sorti avant) pour ouvrir la marque (17e, 1-0), les Gones ne baissaient pas les bras, au contraire même. Beauvue une première fois butait sur Sirigu (23e) avant que Tolisso vienne égaliser sur une sublime reprise de volée du droit (42e, 1-1). Une réalisation qui arrivait juste avant la pause. Rien de mieux donc pour la formation de Bruno Génésio qui pouvait espérer aller chercher un immense exploit.
Un exploit qui se profilait presque avec le festival de Mathieu Gorgelin, le portier rhodanien. Transcendé pour sa deuxième titularisation de la saison, le gardien numéro deux de l'OL s'imposait à de multiples reprises face à Cavani (56e, 68e) et Kurzawa (62e) notamment. Pendant de longues minutes, le jeune gardien de 26 ans laissait planer l'espoir jusqu'à l'entrée en jeu des deux joueurs du match. 67e minute, Angel Di Maria et Lucas faisaient leur apparition sur la pelouse. Six minutes plus tard, Paris trouvait la faille. Sur un corner lyonnais, l'Argentin amorçait, de son camp, une contre-attaque éclaire. Après une chevauchée fantastique de plus de 60m, Di Maria servait sur un plateau et en pleine course son coéquipier brésilien qui trompait à ras de terre un Mathieu Gorgelin cette fois-ci impuissant.
Trop rapide, trop précis et tout simplement trop fort, le PSG faisait logiquement la différence (73e, 2-1). Les hommes de Laurent Blanc confirment qu'ils sont cette saison intraitables, en championnat comme en Coupe. Lyon, de son côté, peut nourrir des regrets mais surtout se satisfaire d'avoir tenu aussi longtemps une équipe de Paris, plus que jamais invincible.
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