Galtier: "Le début d'un renouveau"
Quelle est votre première réaction ?
CG: "Je suis content, très content. C'est beau de voir les gens heureux. Ce qu'ont fait ces joueurs, ce groupe plus qu'agréable à manager, je l'apprécie. J'ai croisé beaucoup de gens avec les larmes aux yeux, des sourires, c'est sans doute la plus belle chose qu'on peut voir quand on est entraîneur. Je suis heureux, vous ne pouvez pas imaginer !"
Saint-Etienne renoue aussi avec une histoire...
"La symbolique des Verts existe, et ce soir avant l'échauffement on a vu l'engouement autour de ce club. Il est dû à ce qu'ont fait les aînés, mais il fallait être à la hauteur du rendez-vous, et on l'a été. On a intégré à la préparation la possibilité de perdre, il fallait tout envisager, mais il fallait surtout vouloir jouer cette finale sans retenue, avec la générosité qui nous caractérise cette saison. Ça nous a souri, avec un parcours difficile, on est arrivé au bout. On ajoute une ligne au palmarès, on va mettre ce trophée dans une vitrine, trophée que le club n'avait jamais gagné, et on rentre dans l'histoire".
Sur quoi repose cette victoire ?
"Il fallait du mental, assumer une pression positive, digérer le match de mardi (défaite en quart de finale de Coupe de France à domicile face à Lorient, 1-2, ndlr). L'ensemble du staff a énormément travaillé. Il y avait une priorité dans la semaine, en équilibrant les temps de jeu pour avoir des joueurs pleins d'énergie. On a su être nous. Depuis que je suis responsable de l'équipe, on n'a jamais été nous dans les derbies, on l'a été contre Paris et ce soir. J'espère qu'on le sera mercredi contre Ajaccio (en match décalé de la 33e journée de L1, ndlr): la saison n'est pas finie. Je suis déterminé: sur les six derniers matches il faut rajouter quelque chose".
Quand vous avez repris l'équipe en décembre 2009, pensiez-vous pouvoir vivre ce genre de moments ?
"Non. Je ne savais pas combien de temps j'allais durer (sourire). J'avais une grande expérience comme adjoint, peu en tant que responsable d'équipe. Mais à force de travail, de réflexion, avec le staff, le groupe, en créant une très bonne ambiance de travail et en ayant des objectifs à la hauteur des moyens du club, on y est arrivé petit à petit. Ce trophée n'est pas une fin en soi. J'ose espérer que c'est le début d'un renouveau".
Qu'avez-vous pensé de cette fête du foot?
"On l'a vue sur le terrain, dans les tribunes, dans la préparation. On a vu nos 42 Stéphanois venir en vélo, c'était une belle initiative, pour des oeuvres caritatives. Il y avait une belle ambiance, et deux belles équipes, avec un match ouvert. Rennes méritait aussi sa finale. J'ai une pensée pour eux. Mais aussi pour Alejandro Alonso, qui a arrêté sa carrière à la trêve, Max-Alain Gradel, victime d'une blessure aux ligaments croisés, et Jérémy Clément, lui aussi blessé. J'ai une pensée aussi pour les joueurs laissés à Saint-Etienne. C'est la réussite d'un groupe. C'était l'anniversaire de ma maman aujourd'hui, c'est un beau cadeau. J'ai hâte du retour, on va partager cette joie avec les Stéphanois qui n'ont pas pu venir".
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