Le PSG passe l'obstacle bastiais haut la main
La razzia ne fait peut-être que commencer. On ne sait pas encore si le Paris Saint-Germain raflera tout sur son passage. S’il conservera sa couronne de champion en Ligue 1. S’il soulèvera sa 9e Coupe de France. Et, cerise sur le gâteau, s’il régnera sur l’Europe. Ce qu’on sait, en revanche, c’est que la Coupe de la Ligue ne quittera pas son armoire à trophées.
Samedi soir, le club de la capitale a préservé le titre qu’il avait conquis face à Lyon (1-2). Une fois de plus, il a fait sa loi au Stade de France. Et Bastia n’y a pas résisté (4-0). Au grand dam de Ghislain Printant, contraint de sortir Gaël Danic. Au grand dam des quelque 25000 supporters corses qui avaient fait le voyage jusqu’à Saint-Denis. Leur rêve de faire chuter l’ogre parisien, comme en janvier, à Furiani (4-2), a tourné court. Il s’est envolé dès la 21e minute, lorsque M. Bastien a sanctionné d’un penalty et d’un carton rouge une faute – légère – de Sébastien Squillaci sur Ezequiel Lavezzi. Ou comment une double peine peut tuer le suspense…
Un doublé = 104 buts pour Zlatan
Zlatan Ibrahimovic ne s’est pas fait prier pour mettre le PSG sur les rails (1-0, 21e). En milieu de semaine, le géant suédois avait signé d’un triplé la qualification pour la finale de la Coupe de France, aux dépens de Saint-Etienne (4-1). Trois jours plus tard, l’ancien Milanais s’est offert un doublé. Juste avant la pause, sa demi-volée puissante n’a laissé aucune chance à Alphonse Areola (2-0, 41e). Du haut de ses 104 buts sous le maillot parisien, Zlatan se rapproche inexorablement du record de Pauleta (109 buts).
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En supériorité numérique, les Parisiens ont pu gérer tranquillement leur avance. La tête décroisée d'Edinson Cavani, sur un centre millimétré de Serge Aurier, n'a fait qu'asséner le coup de grâce (3-0, 80e). Nouvelle illustration de la finale idéale du PSG : l'Uruguayen avait remplacé son compatriote Ezequiel Lavezzi un quart d'heure plus tôt. Lancé par Ibra, Cavani s'est enfin faufilé dans le dos de la défense bastiaise pour signer son 20e but de la saison (4-0, 90e+1).
Areola a limité les dégâts
Le score aurait été encore plus large si Lavezzi, justement, n’avait pas vendangé deux occasions en or avant de céder sa place (45e et 48e). Si le rush de Marco Verratti n'avait pas trouvé la main ferme d'Areola (74e). Ou si le gardien corse n'avait pas claqué un lob astucieux de Marquinhos (76e). Qu’importe : le Sporting était trop inoffensif pour rééditer l’exploit du 10 janvier. A sa décharge, il ne s’est jamais remis de l’expulsion prématurée de Squillaci.
Le PSG n’avait pas besoin de ça pour décrocher une cinquième Coupe de la Ligue. Il n’a même pas laissé des forces en route. Tant mieux pour lui. Dans quatre jours, cette économie d’énergie sera la bienvenue à l’heure de défier le Barça. Ibrahimovic ne sera pas là. Les pelouses de France, il ne les refoulera que dans un mois.
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