Les plus forts, c’est les Verts !
Au terme d'un match très intense, Saint-Etienne a su profiter de ses temps forts pour s’adjuger un titre qui le fuyait depuis 32 ans. Tombeurs de Rennes en finale grâce à un but précoce de l’inévitable Brandao (19e), les Verts ont propulsé leurs supporters dans une ivresse qu’ils n’avaient plus connue depuis 1981 et une victoire face au SC Bastia (2-1) qui leur offrait un dixième et dernier titre de champion de France. Rennes de son côté voit s’évanouir la seule lueur d’espoir d’une deuxième partie de saison catastrophique.
"On a perdu, c'est compliqué. Une finale, c'est difficile. Je ne vais pas faire l'analyse du match, ça ne sert pas à grand-chose. Je félicite mes gars, qui ont lutté avec les armes du moment, ce n'est pas suffisant. Celui qui marque le premier prend un ascendant, et on connaît la solidité de Saint-Etienne, on n'a pas pu les mettre en danger. Je ne vais rien reprocher à mes joueurs, ils ont tout donné ce qu'ils pouvaient en ce moment (...) J'ai toujours dit que Saint-Etienne était meilleur que nous, ils sont plus complets, mais il n'y a pas un gros écart (...) Il y a de belles choses à faire à Rennes. On n'a pas pu leur donner la récompense, je suis déçu pour le club, mais il faut persévérer, moi j'y crois."
Conditionné par une entame prometteuse, cette rencontre s’est poursuivie sur les mêmes bases et le match est resté très ouvert malgré l'ascendant rapidement pris par les Verts. Le ton a été donné d'entrée. Sur le coup d'envoi, Rennes se projette vers l'avant et passe tout proche d'ouvrir le score sur une frappe détournée d'Erding repoussée du bout des gants par Stéphane Ruffier. Mais Saint-Etienne ne se laisse pas impressionner et répond du tac-au-tac avec une contre-attaque rondement bien menée qui débouche sur un corner. Bien tiré par Mollo, celui-ci atterri dans les pieds de Clerc, dont la reprise de volée vient frôler le poteau de Benoît Costil.
Ruffier décisif
Si aucune des deux équipes ne veut laisser la possession à l'adversaire dans ce match intense et rythmé, c'est bel et bien Saint-Etienne qui a su tirer son épingle du jeu en ouvrant le score par l'intermédiaire de Brandao, alias "Monsieur Coupe de la Ligue". C’est simple, il n’a perdu aucun des 13 matches disputés dans cette compétition.
Outre son porte-bonheur brésilien, Saint-Etienne peut dire un grand merci à son gardien Stéphane Ruffier, décisif à plusieurs reprises au cours d’une seconde période qui aura vu Rennes redoubler d’efforts pour tenter de revenir au score. Plus tranchants, les Bretons auraient pu recoller sur cette reprise de la tête de Boye (72e) ou cette volée magistrale de Diallo (86e). Des assauts repoussés avec brio par le portier des Verts.
Les Stéphanois ont eu aussi l'occasion de faire le break, notamment en début de deuxième mi-temps, où Cohade est passé tout proche d'enfoncer les Bretons coup sur coup (47e, 53e). Peu importe, les hommes de Christophe Galtier ont assuré l'essentiel et peuvent savourer leur récompense : après huit ans d'absence, les Verts vont retrouver l'Europe.
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