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Paris élimine Saint-Etienne au bout de l'ennui

Le Paris Saint-Germain s'est imposé contre Saint-Etienne (1-0) en huitièmes de finale de Coupe de la Ligue. Edinson Cavani a inscrit le but libérateur en fin de match. Les Stéphanois rarement inquiétants, se seront montrés solide pour empêcher le PSG de prendre l'avantage plus tôt.
Article rédigé par Hugo Monier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Il ne fallait pas arriver en retard au Parc des Princes ce soir. En tout cas, pas de plus de 85 minutes. C’est en effet en fin de match que tout s’est joué. Un éclair de génie d'Angel Di Maria, qui lance Edinson Cavani dans la surface depuis plus de trente mètres (86’). L’Uruguayen reprend l’offrande du pied gauche, Jessy Moulin est battu. Jusque-là, les Stéphanois résistaient parfaitement. Malgré un XI de départ privé de nombreux cadres (Ruffier, Malcuit, Perrin, Roux, Bayal Sall, Hamouma, Monnet-Paquet, Eysseric), des Verts très rajeunis ont réussi à bloquer le PSG. Les Parisiens n’ont pas forcé leur talent, se contentant de gérer la possession de balle et de quelques estocades bien négociées par Jessy Moulin, titulaire dans les cages de Saint-Etienne. Sainté a résisté, et a même tenté le hold-up sur une frappe du jeune Hugo Roussey depuis le côté droit de la surface (83'). Une des rares alertes sur la cage de Sirigu, qui s'est parfaitement couché pour capter le ballon. 

Le geste de la soirée

A voir le corps de géant de Zlatan Ibrahimovic, ses matchs où il passe parfois plus de temps à râler qu’à courir, on oublie parfois ses exceptionnels talents de gymnaste. Cette nuit, il a réveillé le public qui basculait dans un demi-sommeil après vingt-cinq minutes de jeu. Une action anodine au départ : un corner joué à deux, un centre de Lavezzi, une tête un peu ratée du Stéphanois Dekoke. A quelques mètres du second poteau, Zlatan Ibrahimovic attend, chasseur à l’affût de sa proie. Le ballon arrive, "le Z" s’envole. La vision est presque ridicule. Un monstre d’1m95, presque 100 kilos. Comme une girafe aux championnats du monde de saut en hauteur. Puis le geste part. Une frappe en ciseau sortie de nulle part, d’une rapidité choquante. Le ballon file, tout le monde y croit, du supporter parisien au type qui passait devant l’écran d’un bar à ce moment-là. Une frappe comme ça ne peut que finir au fond. Mais la réalité s’affranchit de la beauté. La barre transversale vient mettre fin à l’instant presque magique. Tant mieux pour Saint-Etienne, tant pis pour le spectacle.

La réaction de Laurent Blanc après le match :

Video. Laurent Blanc : "Mes joueurs ne sont pas des machines"

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