Coupe du monde féminine de football : "Nous aussi, on a notre place" sur un terrain, déclare Roxana Maracineanu
La ministre des Sports estime, lundi sur franceinfo, que la Coupe du monde féminine a créé un engouement autour du football pratiqué par les filles.
La Coupe du monde féminine de football s'est achevée, dimanche 7 juillet, par la victoire des Américaines 2-0 face aux Pays-Bas. Pendant ce mois de compétition, "de voir des filles se faire des passes sur un terrain de football, je crois que c'est ça qui a été le plus révélateur pour les femmes. Nous aussi on a notre place", estime Roxana Maracineanu, ministre des Sports, lundi 8 juillet sur franceinfo.
Il ne faut pas viser la parfaite égalité et la parfaite reproductibilité de ce qui existe chez les hommes pour le refaire chez les femmes.
Roxana Maracineanuà franceinfo
Le football pratiqué par des femmes est "un peu différent de celui des garçons avec des phases de jeu que l'on ne voit plus dans le football masculin mais qui rendent la partie intéressante, pleine de suspense", explique Roxana Maracineanu. La ministre des Sports "pense que c'est pour ça que ça crée un engouement et que ce n'est pas juste autour de la Coupe du monde, mais aussi autour des matchs des autres compétitions".
À l'occasion de cette Coupe du monde, Emmanuel Macron a rappelé que c'était la responsabilité des clubs de gérer les supporters et d'éviter la culture de haine. "C'est tout à fait possible. Les préfets se sont saisis du sujet, la Fédération va dans le même sens", prolonge Roxana Maracineanu. Le fait de pouvoir arrêter un match en cas de propos haineux "existe déjà dans les textes. Ils ne sont juste pas appliqués. Il y a une éducation nécessaire au 'supporterisme' qui passe par l'école, comme on apprend à aller aux concerts, au théâtre", estime la ministre des Sports.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.